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Les cyclistes protestent contre la réduction du podium -.

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Seulement trois sur les marches Les vététistes se battent pour rester cinq sur podium

Au VTT, cinq athlètes se sont levés sur le podium de la Coupe du . Il n’y en a que trois cette saison, alors qu’ils ne font pas campagne.

Publié aujourd’hui à 9h05

Jolanda Neff de Suisse participe à l'élite de cross-country à vélo de montagne à Elancourt, près de Paris, le 24 septembre 2023.

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Bâton
En bref:
  • Les règlements ne fournissent plus cinq athlètes sur le podium, mais seulement trois dans plusieurs disciplines du vélo de montagne.
  • Les athlètes perdent des avantages financiers importants avec cette nouvelle règle.
  • Plus d’une centaine d’athlètes ont signé une lettre de protestation contre ce .
  • Nino Schurter et Lars Forster ont bravé l’interdiction et ont reçu une amende.

Trois étapes, mais cinq athlètes y vont. En cross-country qu’en descente, les spécialistes sont habitués à cette vision d’un podium approvisionné depuis des décennies. Une belle tradition basée sur une observation spécifique: la nécessité de comparaître dans les disciplines avec des circuits mondiaux relativement confidentiels.

Cette douce tradition s’est terminée à l’automne, lorsque Warner Brothers Discovery, qui détient les droits de diffusion de ces circuits, a décidé de retirer deux personnes de ces marches glorieuses. L’UCI a validé La nouvelle règle, qui est appliquée depuis cette saison. Les athlètes ont à perdre. En termes de motivation d’abord. «Mon premier podium était une cinquième place. Cela m’avait énormément motivé, et j’étais parmi les trois meilleurs le week-end prochain», se souvient Camille Balanche.

Il y a aussi l’aspect financier. “Les marques ont changé les contrats, et certains prix qu’ils ont assurés dans le top 5 ne sont désormais garantis que dans le top 3”, a ajouté le champion du monde de Neuchâtel en descente en 2020 et vice-champion en 2023.

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Logique. Les sponsors s’adaptent à un paradigme. Après tout, les coureurs qui terminent au quatrième ou à la cinquième place ne jouissent pas de la même visibilité qu’auparavant.

Le d’une course de Coupe du monde remporte 3 750 euros. 2100 euros sont garantis dans le second, tandis que le troisième garantit 1250 euros. Un retard d’un dixième peut relancer n’importe qui en quatrième rangée, où il n’y a plus de «seulement» 800 euros en . Et donc, où il n’y a que ces suppléments que les marques garantissent dans le top 5.

Athlètes mécontents

Sans surprise, les coureurs de la Coupe du monde n’ont pas accueilli la nouveauté à bras ouverts. Les deux représentants des athlètes qui étaient dans la commission ayant validé le podium controversé, se sont battus en vain pour garder le podium tel quel. Sans succès. Les Mountain Bikers ont ensuite écrit un communiqué de presse de protestation.

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“Warner Brothers Discovery has only one reason to reduce the podium to three riders, compliance. Comply with the standard, other sports. A decision that has been made despite great opposition from athletes who are at the heart of this sport. We were ignored and left speechless in front of the changes in the future of our sport, ”we read a letter signed by more than a hundred athletes, including Tom Pidcock, Alessandra Keller, Nino Schurter Ou Camille Balanche.

Ce dernier ne prétend pas que le changement révolutionne le visage de sa discipline. Surtout, elle voit la manœuvre de Warner Bros et de l’UCI comme un message dur à avaler. Les vététistes peuvent réclamer quelque chose, leur opinion est complètement ignorée. «Vous ne pouvez pas tout laisser », dit-elle. Là, c’est quelque chose qui n’est peut-être pas si , mais ça va beaucoup plus loin. “

Schurter et Forster, sur le podium malgré l’interdiction

D’autres tiennent ce discours. Y compris Nino Schurter et Lars Forster. Les deux suisses ont dépassé les règles pour monter sur le podium d’une scène de la série mondiale au Brésil. Les deux ont reçu une amende de 800 francs. “C’est notre podium, c’est notre décision”, a déclaré Ticino sur Instagram.

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Interrogé par le Médias spécialisés PinkbikeIl précise que l’action était la bienvenue pour les athlètes, mais pas pour les bénéficiaires. «Je peux vivre avec l’amende. Parce que c’est une manifestation qui a suscité beaucoup d’attention. Une telle amende ne nous empêchera pas de nous battre pour nos intérêts.»

Ces gestes isolés n’empêchent pas la bonne tenue des tests. L’UCI et Warner Bros ont fait valoir que cette mise à du protocole de podium faisait partie d’une stratégie à long terme pour le sport. De toute évidence, leur vision est opposée à celle des athlètes. Qui n’excluent pas des mesures plus drastiques pour partager leur insatisfaction.

Par exemple à travers un boycott de ? «Il est compliqué d’unir tout le monde, d’autant plus que c’est notre profession et qu’il y a des équipes derrière nous», reconnaît Camille Balanche. Aucune solution miracle ne se profile à l’horizon pour ces athlètes obligés de jouer aux équilibraires. À la fois dans la course et quand le champagne souffle.

Rebecca Garcia est journaliste à la section sportive Tamedia. Holder d’une maîtrise en journalisme de l’Université de Neuchâtel, elle est particulièrement intéressée par le ski alpin, la course à pied et l’économie sportive.Plus d’informations

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