Vendredi soir, dans le Tarn, Albi et Périgueux, ont livré un match de niveau élevé avec des certitudes sérieuses à l’aube de la phase finale pour laquelle ils se sont qualifiés.
Pour observer le visage de l’albigensien au coup de sifflet final vendredi, nous aurions pensé qu’ils venaient de s’incliner devant une solide équipe de Périgueux. Les Dordognots, lors d’un dernier effort au-delà du temps de réglementation sont venus, en marquant leur deuxième test de la soirée, en supprimant simplement le bonus offensif de leurs adversaires et pour arracher un bonus défensif. Théo Siboul, l’un des articulations albigéniens, le confiera: “En fin de compte, les joueurs étaient tous un peu sans tête mais j’ai dit aux gars quand nous avons gagné!” »» C’est sans aucun doute que le nouveau visage d’Albi. Depuis six matchs (dont cinq victoires) et la touche du duo Bonello Albouy, cette équipe a été complètement transformée et a faim de rugby. Elle n’hésite pas à envoyer des jeux partout, même si cela signifie prendre des risques. Mais elle a cette capacité à saper son adversaire. Même si ce dernier, comme Périgueux, parvient à perturber le plan de jeu, ils montrent l’adaptabilité et parviennent à reprendre le contrôle.
Contre Périgueux, confronté à une défense de la pointe qui a coupé les extérieurs, ils ont maîtrisé l’alternance du jeu au pied pour offrir quatre essais à un public avec des anges. Toujours Théo Siboul: «Nous poussons les joueurs à s’adapter. Nous le faisons beaucoup à l’entraînement et cela a été vu. Malgré leur jeune âge, en mettant des conditions d’apprentissage saines, de la confiance, de l’enthousiasme et du plaisir, il permet de récolter les fruits.» »» Qualifiés pour les barrages, qu’ils joueront certainement à l’extérieur, ils ont déjà atteint leur objectif. Ils risquent même d’être un épouvantail, car leur appétit est génial. Sortis à l’extérieur et sur le terrain, les joueurs sont transfigurés et ne semblent plus craindre. Un atout majeur à l’aube de la phase finale, d’autant plus qu’ils seront à la place du chasseur et non de la chasse.
Deux équipes, deux actifs
Du côté du Périgueux, les sourires étaient également en ordre. Le bonus défensif, déchiré à la fin du match, les maintient dans la course à un barrage à domicile avant la réception de Rouen. Cette véritable huitième finale, dans une reconstruction des Gongrairs, pourrait avoir un suivi en cas de victoire contre les Normands. Didier Casadeï, le directeur lucide Capist, sait qu’il y a encore du travail: «Contre Albi, nous étions à l’intérieur et c’est un bon point en vue du match. Notre buteur nous a permis de tenir le score lorsque nous avons été dominés. Défensivement, nous n’étions pas bons, nous sommes tombés. Nous étions dominés sur toutes les phases de combat. Je ne sais pas si nous ne savons pas dans la phase finale sans nous battre, nous allons nous arrêter.» Maintenant. Certes, mais quand nous regardons le pouvoir publié par ses hommes et l’expérience qu’ils ont, nous pouvons en sereinement qu’ils seront difficiles à manœuvrer en mai.
La performance livrée par les deux équipes montre que même si elles ne font pas partie des favoris annoncés au début de la saison, comme Chambéry, Narbonne ou Rouen, il sera nécessaire de compter sur eux. Chacun a sa propre histoire. Périgueux a à nouveau un goût à un niveau élevé après des années de rareté et devient légitimement ambitieux. Albi s’est libéré de son obligation de trouver Prod2 et a un groupe avec des ressources insoupçonnées. De toute évidence, ils n’ont rien à perdre et tout à gagner. Ce sont leurs futurs adversaires informés.