Le collectif explique que, bien que la Commission de transparence ait fait «Une opinion favorable au remboursement dans la prévention de la grippe saisonnière chez les enfants et les adolescents avec et sans comorbidités âgées de 2 à 17 ans »Elle, en même temps, a conclu que «Le vaccin ne fournit pas d’amélioration des services médicaux rendus par rapport aux autres vaccins recommandés dans la prévention de la grippe saisonnière chez les enfants et les adolescents avec et sans comorbidité âgés de 2 à 17 ans…».
Une opinion contraire à celle de
Cependant, la haute autorité pour la santé (a) avait, à son avis du 12 décembre 2024, recommandé que la forme nasale du vaccin ait été préférentiellement utilisée pour la vaccination antigrippale des enfants de 2 ans, en tenant compte de sa meilleure acceptabilité chez les enfants en raison de la non-utilisation.
Les professionnels de la santé et les parents demandent que les autorités reconnaissent au moins une amélioration mineure du vaccin nasal contre la grippe saisonnière chez les enfants et les adolescents de 2 à 17 ans. Cela le rendrait disponible en France, malgré l’opinion défavorable rendue par la Commission de transparence (CT) fin mars.
Ils rappellent qu’en raison d’une opinion similaire en mai 2023, le vaccin nasal n’avait pas été mis sur le marché, contrairement à d’autres pays européens. Cette absence a eu des conséquences négatives, en particulier face à la gravité exceptionnelle de l’épidémie de grippe au cours de l’hiver 2024-2025. Ils se préoccupent d’un scénario identique possible si la situation ne change pas.
Un problème de santé publique et d’innovation vaccinale
Le collectif insiste sur le fait que le vaccin nasal est un levier essentiel pour améliorer la couverture vaccinale des enfants et des adolescents, qui est désormais insuffisante. Il est particulièrement adapté à une population souvent réticente aux injections, avec une efficacité démontrée (jusqu’à 78% contre la grippe confirmée) et une bonne tolérance, avec plus de 199 millions de doses administrées dans 34 pays. De plus, la vaccination des enfants aide à réduire la transmission du virus au sein des familles, en particulier pour les personnes les plus fragiles. Au-delà de la grippe, les signataires craignent que cette opinion ralentit le développement d’autres vaccins non injectables, tels que celui contre le virus respiratoire syncytial (VR), responsable de la bronchiolite. Ils appellent les autorités à reconsidérer de toute urgence leur position pour garantir une protection efficace et adaptée des enfants de la saison 2025-2026.
Source: AFPA