Face à Villefranche-D’albi pour cette finale nationale de N1 ce dimanche à Villeneuve Minervois, les Catalans de Toulouges-Baho-le Soler progresseront avec tous leurs actifs.
Le bonheur est là, très proche. À portée de main. Mais il ne tombera pas du ciel. Il sera nécessaire de le déchirer, de le mériter, à la fin d’une finale du championnat français où la poésie n’a pas sa place. «Planxot Day», comme on dit ici. Et là, il doit piquer, qu’il taille, qu’il crisse, qu’il supprime… pour respirer un bonheur réservé aux gagnants. Comme l’année dernière, Toulouges-Baho-le Soler touche un rêve du doigt. À l’époque, c’était le couronnement national de National 3 contre Villeneuve-Minervois (28-6). Un an plus tard, voici les Falcons à nouveau sur la dernière étape. Mais cette fois, deux encoches plus élevées. Et ne manquez pas, ils ne manquent pas. “À la demande du FFRXIII, nous avons convenu de sauter une division pour les besoins de la cause. Mais nous ne savions pas vraiment où nous mettons le pied. Notre objectif n’était pas de prendre trop de cartouches et d’éviter la relégation”, a glissé Olivier Mendez au début de la saison. Modeste, le président. Mais au cours des mois, les gars de la ville de la Cèbe ont fait bien plus que survivre. Deuxièmement, à la fin de la saison régulière, les auteurs d’un jeu protéiforme qui attire les looks, les faucons ont marqué les esprits. Guidé par les Munuera, Bidaut, Dauset et plus récemment Joan Guasch, les hommes du patron Mendez et Cateau ont aligné dix victoires, un match nul et cinq défaites. Solide. Et ce n’est pas fini.
Terrarous Tarnais
Après la moitié de la Coupe française de France parfaitement maîtrisée dans Saint-Martin-de-Crau, le «vert et noir» participera à la finale en une semaine contre l’Audois de Pomas à Pia (16-20 vainqueurs de leurs voisins de Salses). Un double? L’idée fait son chemin. «Comme l’appétit vient en mangeant, nous commençons à le croire», sourit l’entraîneur Loris Lazaro. Nous n’aurions jamais imaginé une telle saison, mais petit à petit, nous avons vu que c’était possible. Cette équipe est incroyable pour la solidarité et la participation. Avec nous, pas un sou qui circule, les joueurs paient leurs licences. Le club leur appartient. C’est une grande aventure humaine. Et nous voulons le vivre jusqu’au bout. «Avant de tirer sur Saint-Martin à son domicile, le capitaine Jean-Paul de Oliveira et ses hommes avaient déjà rejeté les pomas au cours du trimestre (24-16). Deux bonnes répétitions avant le combat final. Il reste maintenant le plus accompli. Terraous the Tarnis. Pour aller sur les pays de Villefranche-D’albi, les Falcons, Decimer By Budus, a limité la rupture (le 8 Falcons, en décembre). Au retour, presque entièrement, ils ont pris leur vengeance (18-17).