le Stéréo Africa Festival détient, à Dakar, sa 4e édition, du 7 au 11 mai 2025. Initié par le musicien et entrepreneur Sahad Sarr, cette célébration de la musique actuelle, offre cette année encore cette année, le cadre des créations originales et diverses.
La quatrième édition du Stéréo Africa Festival a commencé le 07 mai à Dakar. Il se poursuit jusqu’au dimanche 11 mai. Cette réunion artistique, qui est devenue majeure, est dédiée à la musique alternative et actuelle (jazz, reggae, acoustique, afrobeat, etc.). Cinq scènes sont installées pour recevoir de belles affiches d’ici et d’ailleurs, dans un programme éclectique qui promettra notamment les artistes émergents à partir de scènes alternatives. Hier, à l’Institut français de Dakar, le parti a commencé avec un concert de Tafa Diarabi, avec la lamine Cissokho, le Ko en sénégalais installé en Suède, ainsi que Mishka Adams & Beto Caletti dans le premier. Aujourd’hui, la Maison de la Culture Douta Seck, recevra la finale du concours de session débranché pour les talents émergents.
Le même espace accueillera, la nuit du vendredi, des spectacles de Cheikh Lô, Ali Beta et Nelida Karr (Garden), Samira Fall et un Set Akoustik (Marquee). Il y a une fête de barbecue à l’ouverture et une animation de DJ Sn Trip in Fence. Le samedi, toujours à la Maison de la Culture Douta Seck, ce sera Daara J Family (Garden) et Mariaa Siga (Marquee), et un maquis électronique à Der. Auparavant, il résonnera la Women Art Academy, Elkin Robinson, Danny LK et Koury Ndiaye. Enfin, pour la Journée de la famille, dimanche à Clos Normand, il y aura des activités pour enfants, le marché artisanal et le FoodTruck. Les masterclasses et les réunions professionnelles sont également enregistrées dans le programme.
Plate-forme d’expressions plurielle
Le mardi 6 mai, dans la soirée, lors d’une fête privée à l’Institut Cervirantès, l’équipe du festival avait présenté le programme. L’animation a été fournie par Moussa Thiam, vainqueur de la compétition Unplugged Session 2024, et l’incroyable Equato-Guinean Nelida Karr qui a remporté le public. «Le Sénégal a toujours été un carrefour musical, un lieu de rencontre pour les sons du monde et les rythmes enracinés. C’est dans cette élan que ce festival est créé pour incarner un esprit de continuité des expressions artistiques», a déclaré Sahad Sarr, artiste-musicien et fondateur du festival stéréo Afrique. ;
Selon lui, la culture tend aujourd’hui à être standardisée. Dans Shield, le festival stéréo de l’Afrique, «chez les antipodes du mono», est donc une plate-forme d’expressions plurielles pour la popularisation de la musique africaine au carrefour de la musique mondiale. «Nous préconisons une célébration de la musique partout, sans barrière ni frustration. Nous avons la conviction intime que c’est via la culture que nous pouvons tisser des liens, rapprocher les peuples, construire des fondations solides pour des générations plus humanistes, plus équilibrées et non inhibées», prêche M. Sarr.
Il est convaincu que «les arts sont des leviers essentiels pour l’élévation de notre pays et de notre jeunesse» en particulier et ont l’intention de «réaffirmer que la culture est essentielle et existentielle». Khoudia Diagnco, directeur des arts, qui a présidé la cérémonie, a accueilli que le «festival stéréo de l’Afrique» contribue à la professionnalisation de la musique, mais surtout à la découverte heureuse des talents locaux et sous-régionaux. «Les réunions professionnelles feront bien aux joueurs du secteur et à la chaîne de valeur des professions de musique qui ont besoin de ce type pour une meilleure structuration», a-t-elle noté.
Mamadou ou King Camera