CeuxAu palais de justice –Six ans de prison pour l’instigateur de deux factures à domicile
Pour le tribunal, le franco-portugais proche des victimes a agi «sans scrupule». Il est expulsé, comme les quatre artistes des vols violents de Plainpalais et de Cartigny.

Publié aujourd’hui à 19h43

L’homme de 56 ans considéré comme coupable d’être derrière les deux cambriolages.
Patrick Tondeux
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- Accusé d’avoir orchestré deux cambriolages violents à Genève en 2021 et 2023, le franco-portugais a déclaré qu’il était innocent.
- Pour les juges, son implication n’est pas en doute. Lors de leur verdict, ils ont énuméré une série de preuves matérielles.
- Engagés à atteindre des objectifs spécifiques, les criminels ont torturé leurs victimes, en particulier en les coupant avec des morceaux d’oreille.
- Les peines ont 4 ans et demi à 7 ans et demi. Tous les accusés sont expulsés de Suisse.
L’instigateur de Plainpalais à la maison En 2021, c’était lui. L’instigateur d’un autre cambriolage avec violence, dans Cartigny, en 2023: toujours lui. À la fin de la journée, le tribunal pénal a rendu son verdict dans le cas des deux vols faits en deux logements à Genève en présence des résidents.
Le Franco-Portugais de 56 ans qui connaissait toutes les victimes – ces derniers n’ont aucun lien entre eux – est condamné à une peine de 6 ans de prison pour brigandage et violation du domicile en particulier. Compte tenu de la «gravité des faits», il est expulsé bien qu’il soit marié à un citoyen suisse.
Des preuves «écrasantes»
Le sort de cet homme constituait le nœud du fichier. Tant à proximité du résident de l’appartement de Plainpalais et de l’employé du propriétaire de la maison dans la campagne de Genève, il a été directement impliqué par l’un des cambrioleurs. Dans le premier cas, il a été accusé d’avoir volé un double des clés de son ami quand il savait que le fils de ce dernier a caché ses économies dans une boîte à chaussures. Dans l’aspect Cartigny, il était convaincu que le résident, son employeur, tenait l’or dans son coffre.
Pour les longs débats la semaine dernière, les années 50 ont rejeté toutes les accusations. Coïncidence possible? Les juges ne le croyaient pas une seconde. Après un week-end de délibérations, leur verdict chasse le moindre doute: l’instigateur n’avait «aucun scrupule à trahir les gens qui lui ont fait confiance».
Parmi «les preuves écrasantes», de nombreux appels téléphoniques aux voleurs ont recruté pour faire le «sale boulot», le fait qu’il prétend et obtient une partie du butin après le vol de Plainpalais ou ces réunions dans une boulangerie du pâquois avec l’équipe Lyonnais quelques heures avant leur attaque en cargène.
Cruauté incroyable
Jeudi, le tribunal pénal n’a pas manqué de mettre en évidence la cruauté inhérente à ces vols. Dans la composante de Plainpalais, l’ami de l’instigateur n’était pas là, mais son fils de 18 ans, oui. Sous l’emprise des problèmes de santé, il a vu deux hommes entrer dans sa maison – ils avaient les clés – ont été immobilisés, attachés par deux cambrioleurs qui sont venus chercher ses économies, en espèces, dans une garde-robe, ainsi que des valeurs appartenant à sa mère.
En Cartigny, moins de deux ans plus tard, la violence s’élève d’un cran. Suivi lorsqu’il a quitté le travail, un entrepreneur octogénaire est frappé, pris par force dans sa maison. À l’intérieur, son partenaire est également maltraité, «frappé comme jamais auparavant».
Les trois hommes de Vaulx-en-Velin, Gloved and Hidden Face, ne trouveront jamais l’or qu’ils recherchaient. Preuve que ce n’était pas un cambriolage aléatoire, ils ne prennent pas de montre de marque appartenant à l’entrepreneur. Ce qu’ils veulent, c’est que l’or a entendu parler de l’instigateur. Après les menaces, ils attrapent une paire de ciseaux et coupé les extrémités des deux victimes. Près de deux heures après leur entrée forcée dans la maison, il faudra le déclenchement d’une alarme pour les mettre à la course. Deux frères sont arrêtés à quelques centaines de mètres.
Expulsion pour tout le monde
Les deux Lyonnais étaient sur le banc accusé (le troisième a été identifié et arrêté en France, où il attend d’être jugé) à côté de l’instigateur. Dans un verdict qui met en évidence leur cruauté, ils reçoivent des peines de 7 ans et demi et 7 ans de prison et seront expulsés à la fin de ceux-ci.

Les cinq accusés la semaine dernière sur le banc du tribunal pénal.
Patrick Tondeux
Comme eux, les deux participants du jacking à domicile Plainpalais (parmi lequel est celui qui a dénoncé les mangances de l’instigateur) sont condamnés à quitter le territoire lorsqu’ils ont purgé des peines de 5 ans et demi et 4 ans et 5 mois. Lundi soir, après avoir lu le verdict, certains des avocats des condamnés ont déjà annoncé qu’ils feraient appel.
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