Au cours de son contre-interrogatoire de la victime présumée des cinq anciens membres de l’équipe Canada Junior accusés d’agression sexuelle, l’avocat de Carter Hart, l’un des accusés, a suggéré jeudi que la plaignante «déforme» les paroles des joueurs de hockey présents dans la chambre de l’hôtel où elle maintient qu’elle a été violée afin de «les faire apparaître comme des criminels».
Lors de l’audience qui a commencé vers midi deux heures de retard, Me Megan Savard s’est concentrée sur les événements qui auraient eu lieu dans cette salle dans la nuit du 18 au 19 juin 2018.
Plus tôt cette semaine, l’identité Em-Her est protégée par un ordre non publicitaire qui a été dirigée qu’au moins deux fois, elle avait essayé de sortir de la pièce mais que chaque fois que les hommes qui étaient dans la pièce se soient dit l’autre Elle pleure, ne la laisse pas partir
Avant de l’étreindre et de le ramener à une feuille de lit qui avait été étendue au sol.
Moi Savard a souligné que la plaignante n’avait jamais mentionné auparavant son témoignage, pas même pendant son interrogatoire avec la police de Londresqui a eu lieu quelques jours après l’agression sexuelle présumée.
Lorsque vous avez réalisé, au cours des sept dernières années, ils se sont dit: «Elle pleure, ne la laisse pas partir»?
a demandé à l’avocat.
Je suggérerai, madame, qu’à quelques reprises, y compris celle-ci, vous prenez un petit jeu, quelque chose qui s’est passé, et vous déformez un peu les mots pour les faire ressembler à quelque chose de vraiment pire [que la réalité] et peut-être criminel.
Non, je ne suis pas d’accord avec ça. Encore une fois, sept ans se sont écoulés. Je suis plus âgé, j’ai de la maturité et je peux m’exprimer mieux. C’est ce qui s’est passé
les répond
Je dis ma vérité, mon histoire […]Je n’ai aucune raison d’inventer une version pire.
Français dans la pièce
Après la pause du dîner, moi Savard a continué son contre-interrogatoire sur l’une des personnes qui étaient dans la salle et qui parlaient français, selon ce que EM avait indiqué dans son témoignage. Cette dernière a déclaré qu’elle avait pu identifier l’homme en question sur les photos que la police lui avait présentées lorsqu’elle a déposé une plainte.
Em, qui a confirmé être bilingue à l’avocat, a souligné qu’elle s’était adressée à cet homme en français le soir de l’agression sexuelle présumée mais qu’elle ne se souvient plus de ce qui a été dit.
Toujours en réponse aux questions de moi Savard, Em a indiqué que c’est Certainement pas
Elle a divulgué la déclaration concernant les réglementations amicales de Hockey Canada aux médias en 2022.
Ma compréhension était que ça allait être une affaire privée et que je pouvais continuer
Elle a dit.
C’est la révélation de cet accord qui a déclenché un tumulte dans le monde des sports et politiques canadiens et qui a poussé la police de Londres Pour rouvrir l’enquête sur ce dossier en juillet 2022.
Analyse toxicologique refusée
La contre-interrogatoire s’est ensuite étendue à l’analyse toxicologique refusée par EM lorsqu’elle est allée à l’hôpital à l’époque qui a suivi son agression sexuelle présumée.
La plaignante a déclaré qu’elle était allée à l’hôpital de la suggestion de la police, qui lui a dit qu’elle pouvait obtenir un kit médico-légal, qui peut s’avérer être une preuve importante des victimes d’agression sexuelle.
Une fois à l’hôpital, Em a déclaré aux infirmières qu’elle pensait qu’elle avait consommé des boissons empoisonnées compte tenu des symptômes qu’elle ressentait et qu’elle avait fourni des échantillons d’urine et de sang.
Le plaignant a ajouté que les infirmières lui ont dit qu’une analyse toxicologique ne serait probablement pas concluante, étant donné que plus de 72 heures s’étaient écoulées après la consommation dedites boissons.
EM a donc refusé l’analyse toxicologique, une décision dont les infirmières en ont pris note.
Savard a suggéré que le plaignant avait refusé le test parce qu’il aurait révélé autre chose que Un autre puits enlevé le samedi soir
.
Non, j’ai refusé parce que [le test] n’aurait rien montré. Je l’aurais facilement accepté
les répond

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La victime présumée EM est contre-indiquée par les avocats de la défense.
Photo: Radio-Canada / Alexandra Newbould
Mercredi, au début de son contre-interrogatoire, Me Savard avait soulevé des «déclarations antérieures incohérentes» du plaignant et suggéré qu’E. M. avait adopté le comportement deUne actrice pornographique
dans la chambre d’hôtel.
Mardi, le plaignant a rejeté la suggestion de moi Michael HumphreyL’avocat de l’accusé Michael McLeodselon lequel elle avait elle-même demandé à son client, après leurs rapports sexuels consensuels, à inviter ses coéquipiers dans la salle à passer Une nuit folle
.
Qui blâmez-vous?
Press Defense, qui invoque un alter ego
Après m’avoir connu, c’était le tour de Daniel Brownl’avocat pourAlex Formentonpour poursuivre le contre-perspective du plaignant.
L’avocat a suggéré que Em, qui admet être généralement réservé, se transforme en son alter ego lorsqu’elle consomme de l’alcool, Qui ne pose pas la question de savoir si c’est une bonne idée ou de ne pas tromper son petit ami […]qui ne pense pas aux conséquences […] en suivant à l’hôtel un homme qu’elle connaît à peine
.
Je ne sais pas si j’aime cet alter ego
a répondu E. M, qui, à plusieurs reprises dans son témoignage, a parlé de son état entrant dans la nuit du 18 au 19 juin 2018 pour justifier certaines de ses décisions.
Je devrais avoir le droit [d’être en état d’ébriété] sans crainte que quelque chose de grave se produise
a continué le plaignant.
Vous avez dit que vous vous êtes depuis longtemps reproché ce qui vous est arrivé. Vous ne vous blâmez plus. Qui blâmez-vous?
a demandé à l’avocat d’eux
J’ai toujours une part de blâme
répondit le plaignant.
Pensez-vous qu’il est plus facile de nier vos choix délibérés que de reconnaître la honte, la culpabilité que vous ressentez à cause de vos choix?
enchaîné l’avocat.
Je ne suis pas sûr d’être d’accord avec vous. Je me blâme vraiment, mais je pense que d’autres personnes devraient être tenues responsables de [ce qui s’est passé] cette nuit
un peu
Moi Brun Doit poursuivre son contre-interrogatoire du plaignant vendredi matin.

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Le procès de Dillon Dubé, Cal Fote, Alex Forms, Carter Hart et Michael McLeod, accusé d’agression sexuelle, se déroule au palais de justice de Londres en Ontario. (Photo des archives)
Photo: Canadien Press / Nicole Osborne
Michael McLeod, Carter Hart, Cal Foote, Dillon Dubé et Alex Formenton Tout le monde fait face à un chef d’accusation d’agression sexuelle.
Michael McLeod Également confronté à une accusation de participation à l’infraction.
Ils ont tous plaidé non coupable au début du procès.
Tous les avocats de l’accusé auront l’occasion de s’opposer à EM