Le Vatican était conscient «À l’automne 1955» Les actes du père Pierre, ciblés par des accusations d’agression sexuelle, selon une enquête de livre pour comparaître le jeudi 17 avril, basé sur les archives du Saint-Siège.
«À l’automne 1955, non seulement le haut clergé français connaissait le côté noir et la dangerosité du père Pierre mais aussi le Saint-Siège» aussi »Dites les journalistes Laetitia Cherel et Marie-France Etchegoin Père Pierre. L’usine d’un saint (Éditions Allary, 416 p., 22,90 euros). Ils rapportent un «« Procédure judiciaire », lancée par l’orgue de la Curie romaine responsable du contrôle des coutumes et de la foi des membres de l’Église, du Saint-Office»qui était «Tendez-vous par les évêques en France, a rapidement fermé et enterré deux ans plus tard, en 1957».
Sur la base des archives de Dicastery pour la doctrine de la foi, consultées par les auteurs en mars, le livre mentionne en particulier le rapport d’une réunion plénière de la congrégation suprême du Saint-Office sur le cas du père Pierre du 18 mars 1957. «Le document de dix pages rédige la chronologie des actions sexuelles d’Abbé Pierre de 1955 à 1957», détaille les lettres d’alerte des cardinaux américains et canadiens en 1955 et les décisions du Saint-Office »Spécifiez les auteurs.
Les «choses immorales» sont commises aux États-Unis
Le rapport de la réunion plénière rapporte que Paul-Emile Léger, l’archevêque de Montréal, une ville où le père Pierre est allé en mai 1955, était au courant de la «Accusations d’immoralité» contre le prêtre. Le document rapporte également une demande faite le 8 septembre 1955 par le Saint-Office au nonce apostolique (ambassadeur du Saint-Siège) puis en France, Paolo Marella, «Pour suivre de près le cas du père Pierre». Un canon aurait également «Écrit le 25 octobre 1955 au Saint-Office pour le dire» qu’il savait que “” Choses immobilières “” avait été commis par le père Pierre aux États-Unis, disent les deux journalistes.
Figure emblématique en France et fondatrice d’Emmaüs, le père Pierre est l’objet depuis juillet 2024 d’une série d’accusations de violence sexuelle commise entre les années 1950 et 2000. En France, les archives de l’église, ouvertes d’une manière prévue avant l’émotion causée par les révélations d’agression sexuelle commises par le père Pierre, ont déjà permis de révéler comment, à la fin de l’épiscopal des années 1950 “Problématique” Mais jamais nommé.
À la suite des révélations, le pape François avait assuré en septembre que le Vatican était conscient, du moins depuis sa mort en 2007, des accusations de violence sexuelle. La Conférence des évêques de France avait, pour sa part, formé le souhait que «Le Vatican s’engage dans une étude de ses archives et dit ce que le Saint-Siège savait et quand il savait».
L’enquête du livre qui sera publiée jeudi revient également aux remarques faites par le père Pierre sur les Juifs le 21 juillet 1944, évoquant “Les familles forcées à inactif (sans qu’elles soient de leur faute, bien sûr) mais pleines d’or, avec lesquelles elles ont gagné, avec une dureté impitoyable, tout”.
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