
AA / Tunis / Majdi Ismail
Les pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont approuvé ce mercredi par consensus mercredi un texte historique sur la préparation et la lutte contre les futures pandémies, rapporte Courrier International.
“Vous avez écrit l’histoire”, a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus aux délégués.
Les États membres de qui «ont fait un grand pas en avant dans les efforts visant à rendre le monde plus sûr face aux pandémies», explique l’agence des Nations Unies. Le projet d’Accord doit toujours être officiellement approuvé lors de la prochaine Assemblée mondiale de la santé en mai.
Le texte a été validé vers 02h00 (00h00gmt) après une négociation finale de plus de 15 heures.
Les pays ont «démontré que le multilatéralisme est vivant», a déclaré le chef de qui, tandis que les négociations ont eu lieu dans un contexte marqué par une crise du système de santé mondial, causée par des coupes financières de l’aide internationale américaine décidées par le président Donald Trump.
“Cet accord peut être décrit comme une histoire, sans exagération”, a déclaré le ministre allemand Karl Lauterbach, indiquant cependant que tout cela a été considérablement affaibli par les États-Unis de l’OMS dans son ensemble “.
L’accord doit permettre de mieux préparer le monde, loin d’être équipé pour faire face à une autre pandémie comme le CoVvi-19, selon l’OMS et les experts.
“La conclusion des négociations (…) représente une étape importante dans notre engagement collectif à renforcer la sécurité mondiale de la santé (…) bien que le processus n’ait pas donné tous les résultats attendus”, a noté le représentant tanzanien, au nom de dizaines de pays africains, devant les délégués.
Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, a indiqué que le présent accord propose «des progrès majeurs pour le secteur de l’industrie de la santé, en particulier le développement de la R&D, le renforcement de la coopération scientifique sur les agents pathogènes émergents et le soutien pour la production locale de contre-mesures médicales.»
Les négociations avaient augmenté principalement jusqu’à la fin du transfert de technologies pour la production de produits de santé liés aux pandémies, en particulier au profit des pays en développement.
Le sujet avait été au cœur des nombreux griefs dans les pays les plus pauvres pendant la pandémie Covid-19, lorsque des pays riches ont saisi les doses de vaccin et d’autres tests.
Plusieurs pays ayant une industrie pharmaceutique économiquement importante sont opposés à l’idée d’obligation de transfert et insistent sur sa nature volontaire. Un consensus a pu émerger autour du principe du transfert de technologie »convenu par un accord mutuel».
L’accord prévoit également la création d’un «système d’accès aux agents pathogènes et le partage des avantages» (PABS en anglais), à savoir les produits de santé résultant de leur utilisation, tels que des vaccins ou des tests par exemple. Il vise également à étendre l’accès à ces produits en établissant un réseau mondial de chaîne d’approvisionnement et de logistique, rapporte Courrier International.
Seule une partie des dépêches, que l’agence Anadolu distribue à ses abonnés via le système de diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site AA, de manière résumé. Veuillez nous contacter pour vous abonner.