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Il n’est pas surprenant que la demi-finale de la Coupe africaine des nations (peut U17), entre le Maroc (11 buts) et la Côte d’Ivoire (10 buts), s’oppose à deux des trois meilleures attaques de la compétition, Ce mardi 15 avril (20 h), sur la pelouse du stade El Bachir à Mohammedia.
Dominé par le burkinabè Ashraf Lukman Tapsoba (9 buts), le podium des buteurs de la compétition U17 est achevé par Faux (6) Fond de Ziyad (4 mais). Au-delà de leur feuille statistique, ces deux assaillants qui ont percé l’écran depuis le début de la compétition présentent des profils différents et une implication dans le jeu de leur équipe, ce qui est tout autant.
Deux collectifs essayant d’exploiter pleinement les caractéristiques de leurs dirigeants. Tout d’abord, en ne faisant pas de possession une obsession. C’est aussi fascinant de Notez qu’aucune des nations qui mettait le pied sur le ballon n’est présente dans le dernier carré, Contrairement au Maroc (50,5%) et à la Côte d’Ivoire (51,5%) qui favorisent un jeu de transition.
Ensuite, ce désir de trouver rapidement la profondeur de la récupération du ballon adapté parfaitement aux profils des deux attaquants susmentionnés qui ne sont pas identiques. À partir de l’âge de 16 ans, Ziyad Baha est un centre central moderne Qui brille avec sa capacité à se combiner avec ses coéquipiers et sa facilité technique dans les petits espaces. Alynho Haïdara est «un véritable numéro 9 à la mode», specifies his coach, Bassiriki Diabaté.
Centre central moderne vs à l’ancienne
«Son impact va bien au-delà des objectifs simples», dit-il. «C’est notre point d’ancrage, la clé de notre animation offensive. Sa capacité à réparer la défense opposée est essentielle. Il crée des espaces, attire les défenseurs et fluidifie notre jeu ».Une impression visuelle corroborée par les statistiques. Dans un rôle central, Alynho Haïdara, auteur d’un quadruplé dès qu’il est entré dans la compétition, s’éloigne souvent de la zone de pénalité et ne touche que 3,5 ballons dans la zone de vérité, deux de moins que Ziyad Baha.

Ce dernier n’est pas moins impliqué dans l’animation offensive des Lion Cubs, mais en outre, sa mobilité lui permet souvent d’être au début et la conclusion des actions, surtout depuis qu’il Sent les coups et sait être oublié par les défenseurs adverses, Comme le prouve le premier de ses deux buts marqués en quart de finale contre l’Afrique du Sud.
Au même stade de la compétition contre le Sénégal, Alynho Haïdara était silencieux lors d’une réunion hachée où le combat avait pris la priorité sur la technicité. Cela implique que l’Ivorien n’est pas à l’aise dans ce type de physionomie de match. D’ailleurs, il n’a gagné que 22% des duels qu’il a joués depuis le début de la compétition.
Pour une fois, Ziyad Baha n’est pas non plus un modèle du genre, car dans son cas, ce pourcentage remonte à 31%. Les deux ont également un goût immodéré pour les combats à haute altitude, Avec respectivement, 34% des duels d’air gagnés par le Maroc et 36% pour l’Ivoirien.

Ziyad Baha s’adapte parfaitement à la pression
En ce sens, Alynho Haïdara (FC Mainz de Jacqueville, Côte d’Ivoire) aura un enfer d’un client en face, Depuis le défenseur des Lion Cubs, Driss Aït Cheikh, a le taux de duels d’air le plus élevé gagné (75%). Mais cela ne devrait pas décourager Haidara qui semble prêt à se battre. La pression sur les épaules de Ziyad Baha ne sera pas plus invalidante. Et pour une bonne raison, en plus de jouer une compétition continentale à la maison, avec le quasi-obligation à gagner, l’attaquant de la Real Betis (Espagne) n’est autre que le fils de l’entraîneur, Nabil Baha.
Une situation qui n’est pas au goût de tous les partisans, même si jusqu’à présent, Ziyad Baha a largement prouvé qu’il avait sa place dans les Lion Cubs. “Je suis plus difficile avec lui qu’avec les autres. Il n’a pas le droit de faire des erreurs. Parce que nous dirons toujours que s’il joue, c’est grâce à moi, “dit Nabil Baha.
«S’il n’était pas bon, il ne serait même pas convoqué. Mais chaque fois qu’il joue, il marque. Il a des statistiques que je vais sortir un jour. Ce sont des chiffres brutaux », a déclaré l’entraîneur national. En tout cas, une chose est sûre, Ziyad Baha et Alynho Haïdara ont un bel avenir devant eux. Même si rien n’est acquis pour le moment.
«Ce sont des enfants. Ils doivent apprendre à jouer, à perdre, à gagner, à se lever. Ce tournoi est leur école de vie », Assure l’entraîneur marocain, qui dit qu’il parle à ses joueurs et à ses fils. Littéralement et figurativement.Avez-vous un projet immobilier en vue? Yakeey & Médias24 vous aident à le faire!
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