La formule a (un peu) changé, le principe reste le même. Échange d’environ trois des six premiers romans sélectionnés pour le prix Roblus, dont le gagnant sera connu le 20 juin pour ce 35e Édition Par conséquent, le coordinateur du prix Émilie Geai a décidé de faire autrement. C’est-à-dire à diffuser les vidéos des éditeurs (généralement, ils ont été vus lors de l’échange avant la cérémonie de remise des prix), mais aussi pour donner la possibilité à trois observateurs d’expliquer, devant le public, pourquoi un tel roman fait partie de la sélection. Avant de circuler le mot et les microphones entre les lecteurs des comités.
Joseph Ponthus, toujours présent
Premier chapitre. Il est ouvert avec le premier roman de Philippe Desan, Montaigne-La Boétie, a dark affair. Homme, Academic à Chicago est un spécialiste reconnu de l’auteur de Essai. Et lancé ici dans un thriller savant et joyeusement iconoclastique. Et si Montaigne avait joué un rôle dans la disparition de Boétie? Va savoir. Jocelyne, du comité de surveillance, se jette dans l’eau. Pour elle, ce roman «Est très bien écrit, se mélange vrai et faux». Assez pour déposer Montaigne de son piédestal, pour juger par les réactions dans la salle. L’écriture est jugée parfois remarquable, parfois “Trop appris, même légèrement soporifique”. Et l’enquête historique a un enthousiasme ou un barbé. La fin «À l’OSS 117» Des amateurs évidemment trouvés.
Impossible de plaire à tout le monde. Et encore moins lorsque la forme d’un roman est libérée des règles «classiques». La preuve avec Verre entre les doigtsLe premier roman remarquable d’Alix Lerasle et notre deuxième chapitre. La jeune femme gère la forme et les antécédents avec talent, en disant à une famille souffrante et dysfonctionnelle. Et même la maison s’implique. Versets gratuits donc, les paroles du narrateur et de celles d’elle “Big Big Brother” qui sont régulièrement insérés sur une double page. Comme un bloc. Certains des codes des romans pour jeunes. “C’est un exploit d’écrivain”, souligne Philippe, du comité de surveillance, étonné par «Rédaction de qualité et d’originalité» texte.
Écrire comme de la dentelle
Dans l’amphi, la concentration de difficultés et «Violence institutionnelle, sexuelle et parentale» rencontrés par les frères et sœurs interroge un lecteur. «Ce sont des réalités, vous devez aller voir ce que vivent les travailleurs sociaux», rétorque un autre que le sujet n’a pas repoussé. Le formulaire occupe le débat. Certains ne pouvaient s’empêcher de penser aux paroles de Joseph Ponthus dans En ligneGagnant de Roblus 2020. Ici, la lecture aura été “Hypnotique” ou, au contraire, «Assez essoufflé». Mais n’a pas visiblement laissé personne indifférent.
Dernier chapitre. Le roman de Jennifer Kerner aura également éveillé les passions. Comme celle qui a embrassé Ida, le premier atelier d’une maison de couture parisienne dans les années 1950, depuis que Jean, 22 ans, est devenu un modèle de cabine. «Elle est assez monstrueuse, il est hermétique à l’amour qu’il inspire», explique Anne, absolument sous le charme de Tissu de crin, «Écrire comme de la broderie, comme de la dentelle». Déjà désireux de savoir ce que la jeune femme écrira alors.
Dans la pièce, la grande majorité des femmes, le portrait de cette femme puissante mais hideuse réagit. Nous parlons d’un «Cruella» Au milieu des cousttes, un “Femme puissante” Dans le voyage personnel chaotique et violent. “Très excessif” ? Peut être. Mais c’est la puissance magique des romans.
Le deuxième débat de réunion, qui évoquera les trois autres romans: «Promits Lands» de Bénédicte Dupré la Tour, «History of Madame de Rosemede» de Marie-Anne Toulouse et enfin «Bruno and Jean», par Pauline Valade aura lieu le vendredi 23 mai.