
«Les éléments disponibles mettent en évidence une défaillance globale du contrôle de l’État»Indique, le lundi 14 avril sur Franceinfo, Violette Spillebout, adjoint du nord et co-reporter de la Commission parlementaire de l’enquête sur le contrôle des écoles par l’État et la prévention de la violence, lancée après les révélations sur l’affaire Betharram. «C’est vraiment le cœur de cette commissionexplique Violette Spillebout. Le contrôle de l’État est les pouvoirs d’inspection du ministère de l’Éducation nationale, c’est aussi le pouvoir d’agir de la justice qui, lorsqu’il reçoit une plainte, doit le traiter jusqu’à la fin. Et il s’agit également des contrôles financiers sur le financement de certains établissements, qu’il s’agisse d’un contrat extérieur ou sous contrat dans le secteur privé. “
Violette Spillebout croit que «Tous ces pouvoirs d’action ont échoué Pendant des années “. “Nous réalisons que dans les territoires comme dans le Sud-Ouest, comme dans PAS-de-Calais, il y a aussi une forme de notables Omerta qui connaissaient souvent, comme les habitants, et qui n’ont rien dit”Elle ajoute.
«Il peut y avoir des résistances à notre commission d’enquête, à notre travail de contrôle dans certains établissements, comme Riaumont [Pas-de-Calais]”Dit Paul Vennier, député LFI de Val-de-Marne et co-rapporteur de cette commission. «Quand nous y sommes allés, nous avons rencontré des prêtres qui voulaient contrôler le contrôle»Il spécifie.
«Nous pouvons ressentir une forme d’Omerta, tabou en administration, dans l’éducation nationale concernant la question des établissements privés, et privé sous contrat en particulier.»
Paul Vannier, Depoute LfiEn Francefafo
«Pendant des décenniesstill underlines Paul Vannier on franceinfo, Chaque fois que nous mentions la question de l’éducation privée en France, nous avons été immédiatement accusés de vouloir ouvrir la guerre scolaire. C’est le rayon paralysant qui a empêché toute discussion, toute critique, et qui constitue une forme de pression qui pèse sur les dirigeants politiques mais surtout sur les fonctionnaires, y compris ceux qui sont en charge du contrôle et qui l’abandonnent parfois par peur de la pression politique qui, à la fin, serait exercée sur eux. “