
le septuagénaire, directeur condamné à l’affaire de viol Mazan, est inculpé dans deux affaires non résolues, dont le viol et le meurtre de l’agent immobilier Sophie Narme, en 1991. Cette exhumation avait été demandée par l’avocat de Dominique Pelicot.
Il s’agit de l’un des deux «cas froids» dans lesquels Dominique Pelicot pourrait être impliqué: le meurtre précédé du viol de l’agent immobilier Sophie Narme, retrouvé mort le 4 décembre 1991 dans le 19e arrondissement de Paris. Elle avait 23 ans. Le septuagénarien, condamné en décembre à vingt ans d’emprisonnement dans l’affaire Mazan Rape, a été inculpé en octobre 2022 pour ces faits. Il a toujours nié toute implication dans cette affaire.
Pour montrer que son client «Donne tous les moyens de prouver son innocence», Expliquez son avocat Béatrice Zavarro en Franceinfo, elle avait fait une demande d’exhumation du corps de la victime le 21 mars, afin de voir si l’ADN pouvait être trouvé sur son corps. Mais il a été refusé par la justice, a appris que Franceinfo d’une source proche du dossier du jeudi 17 avril, confirmant les informations de BFMTV.
“Sauf que le corps a été conservé (cercueil au plomb par exemple ou corps embaumé), et compte tenu du temps écoulé depuis l’enterrement, il est presque certain que seuls les os restent accessibles, la recherche de liquide biologique n’a donc pas d’intérêt”Justifie la cour judiciaire de Nanterre, en charge du dossier, selon un document dans lequel Franceinfo avait accès.
Cependant, le corps de la jeune femme n’a pas été placé dans un cercueil au plomb et sa famille ne se souvient pas si un embaumement a été effectué, précise le tribunal. Il ajoute que «Les ongles, les éléments du corps ayant pu échapper à la putréfaction, ont déjà été pris» Par le médecin légiste, au moment de l’autopsie, il y a trente-quatre ans.
Au moment du meurtre en 1991, un sperme avait été retrouvé sur le corps de Sophie Narme, mais il a été perdu dans les deux semaines suivant la mort de la jeune femme. Le sperme avait cependant été collecté. Mais ils ne sont plus apparus dans l’échantillon quelques jours plus tard, lorsqu’un expert avait analysé. «Était-il gravement étiqueté? Les échantillons ont-ils été intervertis? Je ne sais pas, mais finalement la preuve» a-t-elle été perdue «Déplore Florence Rault, l’avocat de la famille Narme, qui avait l’État condamné pour dysfonctionnement en 2010.
Dominique Pelicot est devenu le suspect numéro un dans ce cas parce que l’ADN du septuagénarien a été trouvé sur une autre scène de crime, dans le mode d’action très similaire: une tentative de viol le 11 mai 1999 sur Marion *, une jeune femme de 19 ans, à Villeparisis (Seine-Et-Marne). Le rapprochement a été fait «Étant donné en particulier le mode de fonctionnement des agressions et le contexte des faits, tous deux commis dans le cadre d’une visite d’appartement, les deux victimes étant toutes deux agents immobiliers»a déclaré à Franceinfo la poursuite de Nanterre. Dans les deux cas, l’agresseur a utilisé de l’éther pour essayer de mettre sa victime en sommeil, des cordes et un coupeur.
Au pied du mur, le septuagénaire a reconnu les faits concernant Marion, mais a mis au défi d’avoir utilisé une arme. Cependant, il continue de nier toute implication dans l’affaire Sophie Narme. En l’absence de preuves ADN, ces accusations sont “Basé uniquement sur des rapprochements”Regrette le trouble de la béatrice.
L’avocat se souvient que l’ADN de Dominique Pelicot est apparu dans le fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) en 2010, au moment de sa première arrestation dans un centre commercial à Seine-Et-Marne, alors qu’il tournait sous les jupes clients.
À l’époque, son ADN avait «apparié» celui trouvé sur les lieux de la tentative de viol de Marion: les informations avaient été envoyées à la Cour judiciaire de Meaux (Seine-Et-Marne), qui avait classé l’affaire en licenciement depuis 2001. Les faits n’ont pas encore été prescrits, mais ces informations ont toutefois donné naissance à une réévolution de l’enquête de la part de la protection. Et Dominique Pelicot ne sera plus inquiet, avant sa dernière arrestation en septembre 2020, lorsqu’il a de nouveau été surpris en train de filmer sous les jupes du client dans un supermarché Carpentras (Vaucluse).
Si les enquêtes avaient été menées en 2010, Dominique Pelicot aurait pu être arrêté bien auparavant. «Peut-être que j’aurais gagné dix ans de ma vie», a déclaré Gisèle Pelicot devant le tribunal pénal Vaucluse le 5 septembre.
«L’homout [du corps de Sophie Narme] aurait dû être fait à ce moment-là, pour clarifier les choses », Pointe aujourd’hui Béatrice Zavarro. À ce jour, l’enquête se poursuit concernant ces deux cas au pôle dédié aux crimes en série de Nanterre: Dominique Pelicot a récemment été retenu dans ce contexte.
* Le prénom a été modifié à la demande de la partie intéressée