Ces derniers jours, plusieurs attaques ont ciblé des centres pénitentiaires dans le pays. L’acronyme «DDPF» (défense des droits des prisonniers français) a été trouvé sur plusieurs sites.
Les prisons ciblaient à nouveau. Trois véhicules ont été incendiés, dans la nuit du mardi 16 avril au mercredi 16 avril, dans le parking de la prison de Tarascon, dans le Bouches-du-Rhône, Franceinfo de la source policière. Plusieurs attaques ont eu lieu ces derniers jours contre les centres de prison français. Les agents publiés dans les Miradors de la prison n’ont rien remarqué et les caméras de surveillance vidéo ne permettent pas d’identifier les auteurs, soulignent une source policière avec France Inter.
Une série d’actes s’est qualifiée mardi «terroriste» par le ministre de la Justice, Gérald Darmanin. Le bureau du procureur anti-terroriste national a ouvert une enquête, notamment pour l’Association des criminels terroristes en vue de commettre des crimes.
De plus, également dans la nuit du mardi au mercredi, il y a eu un début d’incendie dans la cage d’escalier d’un bâtiment où vit un agent pénitentiaire à Villenoy, à Seine-Et-Marne. Selon une source policière de Franceinfo, l’inscription «DDPF» a également été découverte sur un mur de ce bâtiment. Ce même acronyme «DDPF» (défense des droits des prisonniers français) a été trouvé sur plusieurs sites ciblés par ces attaques contre les centres de prison.
Le groupe DDPF, inconnu des services de renseignement français, a été créé il y a quelques jours sur la messagerie télégramme cryptée. «Nous ne sommes pas des terroristes, nous sommes là pour défendre les droits de l’homme dans les prisons», Est-il écrit sur le canal. Des messages menaçants, en particulier contre les superviseurs, ont été publiés ces derniers jours, tout comme les vidéos.