Alors que le gouvernement cherche à économiser pour le budget de 2026, la Cour des auditeurs a estimé lundi qu’il était possible de générer 20 milliards d’euros d’épargne d’ici 2029 pour contrôler les dépenses d’assurance maladie.

Publié 15/04/2025 10:13 Temps de lecture: 3min

«Nous sommes le pays dans le monde où il y a le plus de dépenses sociales, avec une performance en termes de santé qui n’est pas le meilleur au monde, loin de lui»A fait valoir le mardi 15 avril le président de Medef Patrick Martin, invité de 8h30 Franceinfo. Pour redresser les finances publiques, le patron des patrons a appelé à réduire les dépenses de santé. Selon lui, «Il y a des services remboursés qui ne devraient pas l’être.»
Pour illustrer son point, le président de MEDEF prend le cas de la vaccination. “Lorsque vous avez des patients qui refusent d’être vaccinés et qui sont ensuite hospitalisés au prix de la communauté, à un moment donné, il ne serait pas illogique de leur dire:` `Écoutez, vous avez refusé de vous vacciner pendant que la vaccination est gratuite, vous coûtez très cher à la communauté et donc vous payez les traitements que vous n’avez pas accepté d’être vaccinés ”a suggéré Patrick Martin. «Nous sommes sous une forme de débitation totale où certains, à partir du principe que ce sont les autres qui paient, se dire:« C’est gratuit »»Il a continué.
“Non, à un moment donné, il n’y a plus d’argent et vous devez responsabiliser”résume le patron de l’organisation des employeurs, balayant l’idée de tous “discrimination”. De là pour réaliser un remboursement des dépenses de santé en fonction des revenus? «Nous avons déjà une taxation très progressiste […] Si nous conditionnons tout sur le revenu, à un moment donné, les gens ne sont plus distribués ou ils partent «estime le numéro un de MEDEF.
«Il y a des dépôts d’argent ailleurs que sur le dos des entreprises, donc sur le dos des employés et la croissance»il martelé. «Allons de l’argent là où il existe«Sans “ACK UP BUSINGS”Il a défendu. «La Cour des auditeurs, elle-même, quantifiée à 20 milliards d’euros par an, les économies possibles, sans mettre le pays en feu et le sang et sans dégrader la qualité des avantages “a-t-il suggéré. La cour des auditeurs a présenté lundi une série de recommandations pour contrôler l’augmentation des dépenses d’assurance maladie. Elle a estimé qu’il était possible de générer 20 milliards d’euros d’épargne d’ici 2029 “Sans revenir aux principes principaux” Sécurité sociale.
Les sages proposent «Améliorer l’efficacité des dépenses» et suggérer “À Strenghten” la lutte, contre «Fraude en assurance maladie et remboursements industriels des dépenses de santé». «Nous avons un coût de distribution de l’aide sociale qui est de 47 milliards d’euros, si nous nous aligions sur ce qui se passe dans d’autres pays européens, nous économiserions 9 à 10 milliards»soutenu Patrick Martin.