
Ce vendredi, le président de la République, Emmanuel Macron, a assuré que s’il recout à l’utilisation des incendies nucléaires, il s’intègre à sa réflexion sur les «intérêts» des «principaux partenaires» de la France. Pour rappel, seul le chef de l’État peut prendre la décision de déclencher une grève nucléaire lorsque les intérêts vitaux de la France sont engagés.
Emmanuel Macron a assuré vendredi que s’il décidait d’utiliser des armes nucléaires, il s’intègre dans sa réflexion les «intérêts» des «principaux partenaires» de la France. “Depuis les années 1960, avec les paroles du général de Gaulle, la dimension européenne de ce dissuasion a été confirmée et elle a été constamment réaffirmée par tous mes prédécesseurs et j’ai pu le faire moi-même”, a déclaré Emmanuel Macron aux côtés du Premier ministre polonais Donald Tusk à Nancy (est de France).
La continuation après cette publicité
La continuation après cette publicité
Seul le président de la République peut cependant prendre la décision d’utiliser des armes nucléaires
“Cela signifie que dans la prise de décision de ce que sont les intérêts vitaux, bien les intérêts de nos principaux partenaires sont intégrés”, a-t-il ajouté. Seul le président de la République peut cependant prendre la décision d’utiliser des armes nucléaires lorsque les intérêts vitaux de la France sont engagés.
-En fait, la doctrine française n’offre donc que des options de coopération limitées dans la dissuasion nucléaire, telles que la participation des plans européens dans les exercices nucléaires français en fournissant par exemple des chasseurs d’escorte.
La continuation après cette publicité
La continuation après cette publicité
Paris pourrait également déployer des avions capables de transporter des armes nucléaires sur des bases alliées. Dans le cadre des mesures de réassurance déployées sur le Flan oriental de l’OTAN, Emmanuel Macron n’a pas non plus exclu des chutes de chasseurs de rafale français en Pologne, comme c’est le cas dans les États baltes.
Cela «dépend du gouvernement polonais», «mais il y a une disponibilité du gouvernement de France à marcher sur cette voie», a-t-il déclaré dans une interview avec la chaîne polonaise Telewizja Polska.