Olivier Hadzovic, qui avait été donné le matin aux autorités françaises par celles d’Italie, où il est allé à la police après trois jours en fuite, “n’a pas pu faire de déclarations” lors de sa première audience par le juge enquête “et sera interrogée plus tard”, a déclaré le procureur de Nîmes, Cécile Gensac, dans un communiqué de presse.
L’homme qui a tué avec un couteau Aboubakar Cissé, un Malien de 22 ans, dans la mosquée de la Grand-Combe (GARD), a été inculpé pour «l’assassinat (meurtre prémédité) au rythme de la race ou de la religion, et placé vendredi en détention à un procès», a déclaré le procureur de Nîmes vendredi. Olivier Hadzovic, qui avait été donné le matin aux autorités françaises par celles d’Italie, où il est allé à la police après trois jours en fuite, “n’a pas pu faire de déclarations” lors de sa première audience par le juge enquête “et sera interrogée plus tard”, a déclaré le procureur de Nîmes, Cécile Gensac, dans un communiqué de presse.
L’incapacité d’Olivier Hadzovic à s’exprimer ne correspond à aucun «désir d’obstruction ou de soustraction» mais à «une incapacité, au moment de vous parler, de s’exprimer», a déclaré l’un de ses avocats, moi Adrien Gabeaud, aux journalistes devant la cour judiciaire de Nîmes. Moi Gabeaud a dit qu’il avait l’intention de demander “un certain nombre d’expertise, en particulier médical”. La composante médicale est une «psychiatrie, mais n’étant ni un expert ni un médecin, et en outre, il fallait un certain nombre de secrets, je ne pouvais pas me mettre plus sur cette question», a-t-il dit Gabeaud, ajoutant que la dimension psychiatrique concernant son client «devra être examinée et confirmée».
Aboubakar Cissé a été frappé avec 57 coups de couteau le 25 avril dans la salle de prière de la mosquée de Khadidja, à La Grand-Combe, une commune de moins de 5 000 habitants. En vertu d’un mandat d’arrêt européen, Olivier Hadzovic avait accepté d’être remis à la France dans le cadre d’une procédure accélérée.