La France est accusée d’avoir violé dix articles de la Convention internationale sur les droits de l’enfant en raison de «défaillances graves et structurelles des systèmes de protection de l’enfance».
Une plainte a été déposée lundi contre la France auprès du comité des droits de l’enfant de l’ONU à «Violations graves et récurrentes» Des droits des mineurs confiés à l’assistance sociale de l’enfance (ASE), l’avocat a déclaré lundi, qui est l’origine de l’initiative, moi Sara Després. Selon le document consulté par l’AFP, la France est accusée d’avoir notablement violé dix articles de la Convention internationale sur les droits de l’enfant dû «Échecs graves et structurels des systèmes de protection de l’enfance».
«Cette plainte vise à ouvrir une enquête relative aux violations graves et systématiques des droits fondamentaux des enfants confiés à l’assistance sociale à l’enfance»Pouvons-nous lire dans ce texte transmis numériquement au comité des Nations Unies. Le système actuel est «Attaque des droits fondamentaux»surtout ceux liés à «La non-discrimination, dans le meilleur intérêt de l’enfant, dans la vie, à la liberté d’expression de l’enfant, à la protection des mauvais traitements, à la protection de l’enfant privé de son environnement familial, à la protection de la vie privée de l’enfant, à un niveau de vie suffisant, à l’éducation, à l’accès à la loi et à la prévention de la prostitution des enfants»me répertorie avec AFP.
“Agir rapidement”
La plainte est basée sur un protocole facultatif permettant aux enfants ou aux adultes, en leur nom, de présenter une communication devant le comité pour les droits de l’enfant, s’ils considèrent que les droits des enfants ont été bafoués. Ce comité, qui est composé de 18 experts indépendants, n’a aucun pouvoir de contrainte, mais les pays qui ont ratifié ce protocole s’engage en principe pour se conformer aux recommandations. Cette référence se produit dans le sillage de la publication, le 8 avril, du rapport d’une commission d’enquête parlementaire sur l’ASE qui a exhorté les autorités publiques à “Agir rapidement”.
Pendant plusieurs années, les cris de l’alarme et les rapports se sont suivis sur l’état de l’ex-DDASS, un secteur confronté à un manque de budget, à une pénurie de professionnels, à l’épuisement des joueurs sur le terrain et à la justice saturée. Tout en reconnaissant les échecs du système actuel, du gouvernement et des ministères référent régulièrement le ballon, ce dernier croyant qu’ils ne sont plus en mesure de réaliser leur mission en tenant compte des coupes budgétaires et le nombre croissant de mineurs étrangers non accompagnés. Selon la dernière évaluation officielle, 396 900 jeunes sont suivis de la protection des enfants en France.