En 2024, 1 579 victimes de proxénéssation ou d’un délicieux appel à la prostitution ont été enregistrés par les forces de sécurité intérieure, une augmentation de 9% contre 2021. 920 d’Entre elles étaient majeures et 659 mineurs.
Neuf ans après la loi de 2016, le «Violence prostitutionnelle» Repose toujours «Largement invisible» En France, selon l’Observatoire national pour la violence contre les femmes qui signalent un petit nombre de clients verbalisés et une augmentation marquée de la prostitution mineure.
Fruit de deux ans et demi de débats parlementaires intenses, la loi du 13 avril 2016 avait marqué un tournant dans la politique française en abrogeant l’infraction de sollicitation pour la remplacer par la criminalisation des clients. Ces derniers sont désormais responsables d’une amende de 1500 euros – 3750 en cas de récidive. Mais en fait, ils sont peu, selon l’étude de l’Observatoire national pour la violence contre les femmes.
Frais «inégalement distribué sur le territoire»
«En 2024, les forces de sécurité internes ont effectué 1146 verbalisations des clients pour l’achat d’actes sexuels sur un adulte, contre 1160 en 2023 et 1155 en 2022»Indique cet organisme qui fait partie de la mission interministérale pour la protection des femmes contre la violence et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF). Ces billets «Sont très inégalement distribués sur le territoire»Notes l’Observatoire: La majorité d’entre eux (58%) ont été rédigés à Paris lorsque sur la même période 36 départements n’ont aucun compteur.
Pour le secrétaire général du MIPROF, Roxana Maracineanu, “C’est clair” que les victimes de «Violence prostitutionnelle» sont «Toujours largement invisible, passant sous les radars des forces de sécurité et des autorités publiques en général». Malgré le travail de certains professionnels dans le domaine qui «S’efforcer de poursuivre les auteurs, de protéger et d’abri les victimes»les auteurs de violence, «Que ce soit des clients ou des proxénètes, profitez d’un système qui sert leur impunité et donc leur métier lucratif»Elle déplore.
-En 2024, 1 579 victimes de proxénéssation ou d’appel délicale à la prostitution – c’est-à-dire commis avec une ou plusieurs circonstances aggravantes dont la minorité de la victime – a été enregistrée par les forces de sécurité intérieure, une augmentation de 9% par rapport à 2021. De ces 1579 victimes, 920 étaient majeures et 659 mineurs.
“Vulnérabilité”
Le sujet de préoccupation pendant plusieurs années, l’augmentation du nombre de victimes mineures de Pimpness enregistré est confirmée. Depuis 2021, leur nombre a augmenté de 14% et «L’augmentation est de 107% pour le nombre de mineurs victimes de l’achat d’actes sexuels». «Ces augmentations reflètent les stratégies des proxénètes qui exploitent de multiples vulnérabilités et recourent souvent à l’utilisation de stupéfiants pour établir leur emprise»Notes Mme Maracineanu.
Si la pénalité du client stagne, la réponse judiciaire progresse. Entre 2017 et 2023, le nombre de condamnations prononcées pour le proxénète, le proxénète aggravé, le recours à la prostitution, le recours à la prostitution aggravée et la détention d’un lieu de prostitution ont plus que doublé (+ 106%). La loi de 2016 avait également mis en place une voie de sortie de prostitution (PSP) pour soutenir les victimes, en particulier au niveau financier via une aide financière en intégration sociale (AFIS).
Depuis 2017, 1783 personnes en bénéficient. En 2024, il y avait 806 pour avoir reçu au moins un paiement, contre 672 en 2023. Le Rub, en revanche en ce qui concerne les commissions départementales (CDLP) responsables de l’organisation et de la coordination de l’action en faveur des victimes de la prostitution, note le MIPROF: presque un quart d’entre eux n’a pas été rassemblé en 2024.
MIPROF émet une série de recommandations, notamment une prévention accrue «Risque de prostitution» Via des séances d’éducation à la vie sexuelle et émotionnelle (EVAR) ou même améliorer l’accès aux chemins de sortie de la prostitution. Selon les dernières estimations officielles, entre 35 000 et 40 000 personnes sont en prostitution en France. Sur ces 40 000 personnes, 85% seraient des femmes, 53% seraient français et parmi ces derniers, 60% seraient mineurs.