Depuis le 19e siècle, certains esprits quelque peu sexistes ou étroits considèrent que les féministes seraient féministes parce que frustrées, vengeance, trop grandes ou trop laides. Un cliché éternel connu sous le nom de «mal baisé», qui continue visiblement de faire une recette sur certaines plateformes télévisées françaises, même dans les sphères politiques étrangères. Mais le mouvement n’a pas dit son dernier mot.
Une féministe est-elle juste une femme qui se bat pour l’égalité entre les femmes et les hommes? Je ne sais pas pour tout le monde: «Parfois, il y a une vengeance, une amertume. En fait, il y a beaucoup de femmes qui n’ont pas eu la chance d’être examinées par les hommes, et qui nourrissent parfois un sentiment de vengeance contre eux,« croyait que le bien explique un présentateur dans la prime, le 3 avril sur CNEWS, lors d’un débat sur la notion du consentement dans la définition criminelle du viol.
Ah, mais c’est bien sûr! Voici le slogan de la féministe mal baisée, aussi ancienne que ce mouvement d’émancipation, qui monte selon les historiens à la fin du 19e siècle. L’autorité de réglementation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) a été saisie.
-Une atmosphère anti-féminisme qui semble infuser dans le monde
Parce qu’ils se bousculent l’ordre établi, les féministes ont toujours été traitées avec tous les noms, en particulier ceux qui les renvoient à leur corps, à leur sexe: un mauvais garçon vengeur, sexuellement frustré parce que trop laid, trop grand, trop poilue! Salopes, putes, chiennes. Les militants des années 1970 en savent quelque chose, comme tous ceux qui ont ensuite été cyberharcellés.
Ce qui est spécifique à notre temps, c’est que cette petite musique verte fait partie d’une atmosphère anti-féminisme qui semble infuser le monde entier, et…
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