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Écrire Paris
Publié sur
10 mai 2025 à 6h40
Un collectionneur d’ordures de la ville de Paris, victime d’un accident de service en août 2016 en manipulant un seau, avait été placé à l’arrêt pendant six mois, avant d’être victime d’un deuxième accident en janvier 2019. Souffrant de douleurs significatives au genou gauche, il avait été définitivement reconnu par cette fonction. Cependant, cet agent du service de la propreté et de l’eau de la ville avait ensuite saisi le tribunal administratif de Paris pour être indemnisé en raison de la «dégradation de ses conditions de travail» et du «comportement vexatoire» de sa hiérarchie.
Son avocat indique «l’échec de son employeur»
L’homme a initialement exigé 10 000 euros pour ses «dommages moraux»: la ville de Paris aurait «forcé à déménager sur son lieu de travail sans lui fournir des activités».
Mais sa demande avait été rejetée en mai 2023. Il a donc fait appel du jugement et a maintenant réclamé 15 000 euros pour «prendre en compte les éléments supplémentaires et le harcèlement qu’il a subis après l’année 2021».
«En ne lui fournissant pas les chaussures orthopédiques de sécurité adaptées recommandées par (…) la médecine professionnelle, son employeur a raté son obligation de sécurité concernant la santé de ses employés», a expliqué son avocat. «La dégradation de sa condition physique est directement liée à l’échec de son employeur.»
«Cependant (…) le médecin (…) a préconisé, pas l’offre d’une paire de chaussures de sécurité orthopédiques, mais des chaussures de sécurité appropriées accompagnées de semelles orthopédiques», nuances la Cour d’appel administrative à Paris dans un jugement du 14 mars 2025 qui vient d’être rendue publique.
Elle poursuit: «M. X ne conteste pas avoir été mis en possession d’une paire de semelles et une paire de chaussures de sécurité lui a été donnée quelques jours après la visite médicale – la personne qui a également confirmé lors de l’ajustement, que le modèle lui convenait.« Les »recommandations« du médecin du travail étaient donc »respectées par la ville de Paris».
Rien ne prouve le harcèlement moral selon les juges
De même, si le requérant maintient avoir été «mal convoqué» par son chef pour reprendre son «travail sur la benne à ordures», il avait été mis en possession de l’équipement approprié «et» n’apporte aucun élément pour établir qu’il aurait été privé d’une mission «.
“M. X a dit qu’il ne voulait pas s’améliorer vers des postes de type administratif, mais vers les professions de conducteur ou dans le service des douanes et qu’il a même demandé à son employeur de prendre la formation pour obtenir des permis et nécessaires à son projet de recyclage”, note la Cour d’appel administrative.
«Pour supposer que, pour refuser d’accéder à cette demande, la hiérarchie de M. X se serait opposée à tort à une raison qui tient la manière de servir, une telle erreur n’affecte pas la procédure d’illégalité et ne devrait pas faire en sorte que l’existence de harcèlement moral présume», sous-lice les juges.
«M. X ne conteste pas que son employeur lui a envoyé deux dossiers (…) d’agent opérationnel responsable de la surveillance de bonnes pratiques de collecte et (…) de l’agent responsable de la réception, de la surveillance et de la sécurité des musées, sans aucun suivi», conclut-elle.
Le requérant a donc été licencié, «pas de pièce» ne démontrant pas la «dégradation présumée» de ses conditions de travail et le «comportement vexatoire» de ses dirigeants. Dans ces conditions, il a donc été condamné à payer 1 000 euros à la ville de Paris pour ses frais juridiques. Il a jusqu’au 14 mai 2025 pour saisir le Conseil d’État.
MJ-Presspepper
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