Depuis le 13 avril, dans le Tarn, le département 13 a été fermé à la circulation Entre TERSSAC et Marsac. En question le glissement de terrain d’une banque le long de la route. Un phénomène récurrent que nous voyons le long du Tarn et de ses affluents.
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Le trafic est désormais interdit à une partie du département 13 entre TERSSAC et Marsac. Modèle: Un morceau de falaise s’est effondré le long du ruisseau Carrofoul.
Le 13 avril, Stéphane Hermet a été témoin de l’incident. Pour lui, c’est le flux de la circulation qui est à l’origine de l’étalage de la route: “Ici, c’était au sommet. La préoccupation qu’il y avait sur ce D13 départemental numéro 37 est qu’il y avait trop de véhicules de produits lourds qui passaient. C’est une préoccupation dans toute la France, les GPs passent les véhicules lourds sur le département comme ça”.
L’érosion des banques est un phénomène connu dans le département, en particulier le long de la rivière Tarn. Des glissements de terrain régulièrement sont notés. Parfois à la fin d’un jardin, comme ici à Lescure d’Abigeois: «Mon voisin avait fait un mur, explique un résident. Imaginez le mur, c’est là! “ Il explique, désignant le mur pendant le vide.
Les services d’État et les communautés sont informés de ce problème. Un plan de prévention des risques effondré des banques est régulièrement mis à jour. Cependant, il est difficile de les anticiper car les banques sont élevées, verticales donc exposées aux risques.
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Pascale Lyvinec, directeur Union mixte du Tarn en bas «Nous enregistrons en fait plusieurs effondrements, souvent dans les alternances de périodes sèches et très pluvieuses. Nous les enregistrons, certainement mais nous ne pouvons pas les empêcher. La seule bonne prévention est de ne pas construire dans des zones de risque».
Il n’y a aucun signe d’avertissement de ces effondrements. À Lescure, les maisons ont été construites trop près de la falaise: «Avant, il n’y avait aucune interdiction à construire, Continue Pascale Lyvinec.
Aujourd’hui, ces interdictions existent, mais il y a encore des bâtiments qui sont situés dans ce qu’on appelle les zones rouges, où la sécurité des marchandises et des personnes ne peut être garantie ».
Les effondrements constituent un phénomène géotechnique qui peut être aggravé par certains facteurs tels que les versions d’eau de pluie dans la crête des banques, explique le directeur de l’Union mixte. Mais aussi des arbres trop lourds, trop élevés sur la rive qui provoquent une fatigue mécanique du sol.
La rivière peut également avoir un effet sur ces effondrements pendant les inondations et la diminution. Il peut éroder le pied de la banque lorsque vous n’êtes pas en méandre. La banque est ensuite en surplomb et peut s’effondrer. Plusieurs phénomènes peuvent expliquer ces effondrements, mais à la base, l’effondrement se trouve un phénomène géotechnique indépendant de la rivière.
Cela dit, lorsqu’il est brut, la rivière pousse sur les rives, explique à nouveau le spécialiste, mais lorsqu’il est en diminution, il aspire un peu les banques, il y a donc un risque accru d’effondrement.
D’un autre côté, ce phénomène n’est pas observé sur le réservoir de la rivière jusqu’à l’effondrement de Marsac car EDF a des contraintes de fonctionnement sur les déductions de la rivière. Ils doivent éviter des variations trop importantes du niveau de l’eau et des variations trop fréquentes, ce qu’on appelle le dégustateur.
À Marsac, la route est fermée jusqu’au minimum le 15 septembre. Les travaux devraient être entrepris bientôt. Entre-temps, les résidents sont autorisés à rentrer chez eux.