CSDHI – le dissident politique Peyman Farahavar, poète et activiste de la province de Gilan, dans le nord de l’Iran, a été condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire de ses poèmes, de ses écrits et de ses positions publiques en faveur des agriculteurs, de sa critique de la destruction économique harcelée, de son opposition à la construction généralisée des villas et de sa condamnation de la destruction économique harcelée dans la région.
Après sept mois de détention préalable à la prison de Lakan, dans la ville de Rasht, Farahavar a été reconnu coupable de Baghi (rébellion armée) et de Moharebeh (inimitié en ce qui concerne Dieu), deux infractions responsables de la peine capitale en droit iranien. En outre, le dissident politique a été condamné à une peine de prison de trois mois pour «propagande contre le régime». Le verdict a été rendu le 1er mai 2025 par le juge Ahmad Darvish-Goftar sans la présence d’un avocat.
Selon des sources éclairées, les accusations découlent des expressions publiques de Farahavar – en particulier de ses poèmes et de ses écrits – soutenant les communautés rurales et protestant contre les politiques de l’État qui ont contribué à la détérioration de l’environnement dans la province de Gilan.
Farahavar, qui était le père d’un jeune enfant, a été arrêté par les forces de sécurité en août 2024 et interrogée par le ministère des renseignements avant d’être transférée à la prison de Lakan. Il avait déjà été arrêté et condamné pour des activités similaires.
Problèmes de santé inconnus graves
Farahavar souffrirait de plusieurs problèmes de santé graves, notamment des complications liées à une opération de la vésicule biliaire, une hypersensibilité lymphatique, un abcès récurrent et une douleur postopératoire intense. Malgré la détérioration de son état de santé, les autorités pénitentiaires ont refusé de le transférer dans un établissement médical.
Pendant l’interrogatoire, il aurait subi une hémorragie interne et n’a toujours pas reçu de traitement médical adéquat.
Cette affaire met en évidence les préoccupations persistantes concernant la condamnation à mort des militants civils et politiques en Iran, souvent en violation des normes de procès en capitaux propres et dans le mépris flagrant pour les droits de l’accusé.