Les travaux d’archéologie couleront le 12 mai, une étape nécessaire avant la construction du bâtiment de 4 300 mètres carrés à quatre étages – au coin des rues Saint-Antoine Sud et Racine, a déclaré Cégep dans un communiqué de presse vendredi.
Le CEGEP attendait le feu vert du Québec avant de lancer la construction de quoi abriter ses programmes d’ingénierie et informatique, de services commerciaux ainsi que de recherche et de formation dans l’industrie et la fabrication.
“Il s’agit d’une nouvelle concrète et très positive pour l’avenir”, a déclaré le directeur général Vincent Larose.
«Avec l’institut, nos futurs étudiants bénéficieront d’espaces d’apprentissage avancés, mais l’impact est encore plus décisif pour le développement régional.»

The director general of Cégep de Granby, Vincent Larose. (Alain Dion/La Voix de l’Est)
L’institut «renforcera le dynamisme et le réseau entre Cegep et les industries technologiques», dit-il, et «nous permettra d’augmenter notre rôle dans l’enseignement supérieur et notre contribution à la vitalité de notre environnement».
Passage
Incidentelle dans la «zone d’innovation Tecnum-Québec», le bâtiment de 34 millions fera le pont, littéralement, entre le pavillon Notre-Dame et le bâtiment principal de Cégep, laissant un passage pour accéder au stationnement et l’une des entrées.
Il favorisera «l’innovation et la recherche appliquée» en plus de réunir tous les prix de la technique de génie électrique.
«Les étudiants et le personnel bénéficieront sans aucun doute de ce nouvel endroit moderne et adapté», explique le ministre de l’enseignement supérieur, Pascale Dery, car il couvrira «un point important pour la région et le développement économique du Québec».
Pour le député de Granby François Bonnardel, l’institut permettra «d’enrichir la communauté et de converger les forces vivantes de la recherche technologique dans notre région en promouvant le réseau entre les étudiants, la faculté et les industries locales».

Le député de Granby François Bonnardel (Maxime Picard/La Tribune)
“J’ai déjà hâte que tout le monde en bénéficie à la fin des travaux de construction”, a-t-il déclaré.
Contractes
L’entrepreneur de Pomerleau, à Montréal, a remporté le contrat de construction de 23,8 millions de dollars étant «le soumissionnaire le plus bas et le plus conforme».
Les plans et citations, la surveillance du site, le design d’intérieur et les fouilles archéologiques complètent la facture.
Ces derniers sont nécessaires depuis l’endroit où l’institut technologique aura déjà abrité un cimetière.
Fabriquées par l’entreprise ethnoscop, ces fouilles visent à «mélanger les impacts potentiels du travail sur le patrimoine archéologique de l’endroit».
Les travaux de construction prendront le relais pendant l’été.