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Sa transition vers l’AFP et ses années parisiennes -.

Sa transition vers l’AFP et ses années parisiennes -.
Sa transition vers l’AFP et ses années parisiennes -.

Mario Vargas Llosa, qui a disparu le dimanche 13 avril à l’âge de 89 ans, a travaillé dans sa jeunesse en tant que journaliste à l’agence France-Presse (AFP), à Paris, un demi-siècle avant de recevoir le prix Nobel de littérature. Puis 23 ans, cet émigrant péruvien, qui a étudié le droit et les lettres à Lima puis à Madrid, s’est installé dans la capitale française en 1959, par francophilie. «Dès mon plus jeune âge, je rêvais de Paris. J’étais convaincu que si je ne venais pas à Paris, je ne serais jamais écrivain, qu’il fallait vivre à Paris pour être écrivain parce que Paris était le centre de la culture, de la littérature», Il a dit à l’AFP en 2009 depuis Madrid.

En 1960, l’AFP a créé des dépêches en espagnol, qui ont recruté des journalistes sud-américains. Celui-ci «Ouvert en janvier 1960 parce que l’AFP voulait entrer en Amérique latine avec un service écrit en espagnol, qui a ensuite été commercialisé en Espagne», En 2009, a déclaré un autre écrivain et journaliste, fondateur de ce service, Sergio Berrocal.

«Mario Vargas Llosa a été l’un des premiers à arriver. Je suis entré en même temps que lui et un autre espagnol. Nous étions trois, nous ne savions pas ce que nous faisions, la vie était très belle», Rappelé Berrocal. “Il était très discret, très dur – travaillant” et lui «Reste très rapidement parmi nous», A ajouté ce journaliste espagnol, qui est resté à l’AFP environ quarante ans, tandis que Vargas Llosa allait se diversifier vers les lettres, et plus tard la politique. Toute sa vie, l’écrivain a gardé un lien avec la France où il avait «Une patrie», Emmanuel Macron a souligné lundi en lui rendant hommage et où il a obtenu en 2023 un siège à l’Académie française.

La première épouse de Mario Vargas Llosa, l’écrivain bolivienne Julia Urquidi, était également l’un des journalistes de ce service. C’est elle qui, selon Sergio Berrocal, a conseillé à son mari de se consacrer exclusivement à la littérature. Elle lui aurait dit: “Rentrez chez vous et écrivez, c’est votre truc.”

Mario Vargas Llosa se contentera d’avoir grandement apprécié ce bref passage à l’AFP. «Nous avons formé un groupe très sympathique et j’ai un magnifique souvenir, même dans le bâtiment, qui était très vieux et qui était fissuré, qui tremblait, ce qui aurait été dit s’effondrer», Il a expliqué en 2009. C’était au cours des dernières années de l’ancien siège social de l’AFP, à la même adresse qu’aujourd’hui, place de la Bourse. «Nous avons travaillé avec un groupe de latino-américain et des Espagnols, dont beaucoup ont ensuite fait une carrière de journaliste remarquable», a-t-il noté.

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