Sous le soleil de la Toscane, une forme rouge a défilé plus tôt sur l’asphalte du circuit Mugello. Une voiture de course, qui a marqué les circuits mondiaux il y a deux ans, a repris le service pendant quelques heures, juste pour laisser son moteur V6 se mettre haut dans les tours. Le Ferrari SF-23 a trouvé la piste, quelques mois après avoir servi à Lewis Hamilton comme monture pour son premier roulement en rouge à Fiorano, puis lors d’un autre TPC (test sur des voitures d’au moins deux ans) organisée à Barcelone, sur le circuit catalonien, en compagnie de son coéquipier Charles Leclerc.
Lire aussi> Qu’est-ce que «TPC», ces tests privés que Ferrari organisera pour Hamilton à Fiorano?
Ni les Britanniques ni le mongasque ne conduisaient en Toscane, ne le laissant à Guanyu Zhou pour effectuer quelques tours dans une Ferrari. Les Chinois avaient déjà contrôlé le Ferrari SF-23 en mars, également dans le cadre d’un TPC, sur le circuit de Ferrari à Fiorano. C’est à Mugello qu’il a repris la piste pour la deuxième fois, trouvant ses sensations pilotes, celui qui a été détenteur d’Alfa Romeo au cours des trois dernières saisons.
Merci par l’équipe suisse après que 68 grands-grands Prix ont contesté aux côtés de Valtteri Bottas, le natif de Shanghai a marqué 16 points, avec deux 8e places comme meilleurs résultats. En qualifications, Zhou a atteint sa meilleure position de départ au Grand Prix hongrois en 2023. Qualifiée 5e sur la grille, il a perdu tout l’avantage de son glorieux samedi en exploitant Daniel Ricciardo, qui avait créé une réaction en chaîne menant au retrait des deux alpins.
Désormais privé de seau à temps plein, Guanyu Zhou profite du prestige de porter le rouge de Ferrari pendant les week-ends de course, dans un rôle d’ombre. Cependant, il pourrait quitter la Scuderia à la fin de la saison si l’occasion de retourner à la Formule 1 se présente. Il est notamment en discussion avec Cadillac, dont l’équipe principale n’est autre que son manager, Graeme Lowdon.