Taille numérique, Aurélie Jean a interrogé jeudi le matin le fonctionnement des algorithmes pour développer des relations amoureuses. Avant d’entrer dans le jeu de la séduction numérique, vous devez être attentif aux effets des réseaux sociaux et des applications de rencontres sur le comportement.
Tinder, Bumble and Company, la clé du cœur? «Je ne pense pas que nous puissions trouver un grand amour à travers l’algorithmique, parce que l’amour est intangible, incapait. Il est également lié aux moments de vie. Un partenaire idéal aujourd’hui n’est peut-être pas dans dix ans ou n’était pas il y a dix ans», a déclaré le scientifique de la calcul et de l’entrepreneur français.
Tout le monde, a-t-elle dit, d’utiliser ces technologies de toute façon pour «vous découvrir, rencontrer, filtrer, désir». Mais Aurélie Jean exhorte ceux qui choisissent cette façon de comprendre comment les programmes «modulent la relation romantique et l’auto-amour».
Narcissisme et discrimination
Les sites et les applications de rencontres poussent à discriminer davantage que dans le «monde réel». Nous rejetons l’autre plus facilement que si vous l’aviez devant vous en chair.
Les années quarante soutiennent ses remarques avec des anecdotes personnelles: «Lorsque j’ai testé toutes ces applications, j’avais tendance à rejeter les profils d’hommes ou d’hommes en surpoids avec certains critères physiques, lorsque j’avais passé des années avec un homme en surpoids. À 19 ans, j’avais également passé six mois avec un homme qui a été légèrement loué», a déclaré l’auteur de plusieurs livres sur l’observatoire, «le code a changé.
Des personnages comme Elon Musk, Sam Altman ou Mark Zuckerberg sont à mon avis les gens les plus excitants pour inspirer ces jeunes filles à aller dans ce domaine
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Un autre problème bien connu souligné par le chercheur: les algorithmes reproduisent les biais, en particulier les raciaux.
Les réseaux sociaux classiques créent «un narcissisme exacerbé», dit-elle. «Ces outils collecteront des données personnelles pour nous retourner aux recommandations de contenu personnalisées pour voir, commenter et aimer», décrit le spécialiste. «Ils nous servent et seulement», explique-t-elle.
Un secteur masculin pour féminiser
Aurélie Jean appelle donc un développement d’outils numériques sans discrimination. Qui implique également une féminisation de la technologie. Elle observe un cercle vicieux: les jeunes femmes évitent précisément ce secteur car elle est très masculine.
Mais elle dit également qu’elle comprend ceux qui abandonneraient une carrière dans ces professions: «Des personnalités comme Elon Musk, Sam Altman ou Mark Zuckerberg sont à mon avis les personnes les plus excitantes pour inspirer ces jeunes filles à aller dans ce domaine», a-t-elle déclaré.
Interview: Delphine Gendre
Texte: Antoine Michel