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Le coût de la vie, une participation électorale dans les zones rurales -.

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Esprit-Saint, c’est un peu la capitale des opérations de dignité, ce combat populaire des années 1970 pour la préservation des villages et des communautés dans l’Est-du-Québec. Mais pendant plusieurs années, la localité de 340 habitants, comme beaucoup d’autres dans la région rurale, a été au cœur d’une qui se fait dans l’ombre, celle contre la dévitalisation et la précarité.

C’est à la bibliothèque du village de Bas-Saint-Laurent que maire Langis Proulx nous accueille. Le bâtiment divise également ses espaces avec le Centre pour le développement des opérations de dignité, qui recueille, entre autres années d’archives et de témoignages de cette époque tumultueuse pour la ruralité.

Il y a aussi un réfrigérateur communautaire, installé depuis plus d’un an et demi. Il vise non seulement à lutter contre la précarité, mais aussi contre les déchets alimentaires. Ma crainte était qu’il y ait des aliments dans le réfrigérateur qui pouvaient être expirés à un moment donnéLangis Proulx nous dit, avant d’ajouter qu’il est maintenant vide en deux jours.

Langis Proulx.

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Le maire du Saint-Esprit, Langis Proulx

Photo: Radio-Canada / Sébastien Ross

Les appareils électroménagers en libre-service ont été établis derrière une porte latérale du bâtiment, un aspect important dans une communauté où le se connaît.

Ici, la précarité rurale est un sujet délicat. Dans la municipalité située à 45 minutes de Rimouski, plus de 80% des personnes âgées de 65 ans et plus demandent le supplément fédéral des revenus garantis. Ce groupe d’âge représente une personne sur trois dans le Saint-Esprit, selon Statistics Canada. À l’échelle provinciale, 40% des anciens font appel à ce service.

La pauvreté est très largesouffle l’élu. Que nous pensions à la perte d’autonomie qui pousse de nombreux anciens à se déraciner de leur environnement ou à la perte de revenus, la précarité rurale peut se manifester de différentes manières, répertorie-t-il.

Le signe indiquant la limite de l'esprit municipal.

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340 personnes vivent dans le Saint-Esprit.

Photo: Radio-Canada / Sébastien Ross

Celui qui siège au sein du comité principal du MRC Rimouski-neigette inscrit notamment les partis politiques pour élever la pension de sécurité de la vieillesse pendant 65 à 74 ans, qui reçoivent moins que les personnes âgées de 75 ans et plus. Une demande technique, mais qui aiderait de nombreux anciens dans les régions, selon Langis Proulx.

Je inconcevable que nous soyons une société riche en tout, mais que nous ne pouvons pas sérieusement prendre soin de nos personnes âgées.

Une citation de Langis Proulx, maire du Saint-Esprit

Mais la lutte est vaine si elle n’est même pas discutée, déplore Langis Proulx, qui dit qu’il n’a pas beaucoup entendu parler de la participation dans les bulletins d’information. Pas beaucoup. Il y a des partis politiques qui peuvent être gênés d’en parler parce qu’ils sont contre cette idée de lever les pensions des personnes âgées.

Le nuage insidieux Dévitalisation

Quelques coins de rue de la bibliothèque, le marché des macpes accueille plus de clients que d’habitude matin. Le temps plus doux fait ressortir plus de gens à l’extérieur, suggère que la dame derrière le comptoir comme une hypothèse.

Le marché MacPès de l'esprit-holy.

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Le marché MacPès a été acheté par une coopérative qui souhaite maintenir ses activités, en plus d’offrir d’autres services.

Photo: Radio-Canada / Sébastien Ross

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Ici, presque tout se vend 30% plus cher que Rimouski, le secrétaire de Californie de la coopérative de solidarité multifonction des Haut-. Souvent, les fournisseurs nous chargent plus chers pour venir dans les zones ruralesexplique Gagnon.

Vous devez faire un juste milieu. Mais cela signifie que, sur le portefeuille, la nourriture coûte plus cher qu’en ville, et la variété est moins là. Heureusement, la chasse est pratiquée dans les environs, il continue la blague. Si vous n’avez pas de viande, ils ne viennent pas.

Que presser Les gens qui sont dans les zones rurales, et c’est la réalité de toutes les épiceries du village.

Une citation de Martin Gagnon, secrétaire du conseil d’administration de la coopérative Haut-Pays Multiservice Solidarity

Il cite également la pénurie importante de logements que Rimouski traverse, et qui a des ricochets même dans sa périphérie. Obtenir un toit, même dans le haut pays, est très cher aujourd’hui, explique M. Gagnon. Il y a donc beaucoup de gens pauvres qui possèdent leur maison depuis longtemps, mais cela augmente leurs comptes fiscaux.

Martin Gagnon.

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Martin Gagnon, secrétaire du conseil d’administration de la coopérative Haut-Pays Multiservice Solidarity

Photo: Radio-Canada / Sébastien Ross

Le coordinateur populaire de l’action Rimouski-Neigette, Michel Dubé, estime que plus de 10 000 personnes sont dans la pauvreté MRCqui compte plus de 57 000 têtes. La pauvreté n’est pas seulement concentrée dans Rimouski, elle est étendue sur tout le territoireCertifie celui qui a participé au déploiement de réfrigérateurs communautaires dans le secteur.

Pour lui, la dévitalisation des régions est un phénomène insidieux. Que nous réfléchissions aux fermetures des points de service de Desjardins ou à la suspension du Rénovion, c’est une série de mesures qui sont, cela ressemble, dans le but de l’appauvrissement de ces environnements.

Il travaille sur une demande de longue de l’environnement communautaire, celle de la réforme de l’assurance-emploi. Michel Dubé, comme de nombreuses autres organisations, demande une baisse du nombre d’heures travaillées pour se qualifier pour les services.

Michel Dubé, Popular Action Coordinator Rimouski-Neigette.

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Michel Dubé se bat depuis des années pour une réforme de l’assurance-emploi. (Photo des archives)

Photo: Radio-Canada / François Gagnon

Mais tout n’est pas sombre dans ses yeux. Il cite comme exemple le New Horizons Federal Program pour les anciens, une initiative qui finance projets dans plusieurs localités. Dans la circonscription, plus de 450 000 $ ont été payés dans une vingtaine de projets, notamment dans le Saint-Esprit.

Là aussi, il y a quelques raisons de se réjouir. Menacée depuis longtemps, la survie de l’école primaire est assurée, entre autres, grâce à des projections démographiques favorables. L’arrivée de deux familles du village a quelque chose à voir avec cela, selon le maire Langis Proulx.

Un agent de vitalisation qui partage son temps entre le Saint-Esprit et Trinity-des-Mont essaie également de revigorer le secteur qui borde la route touristique des Notre-Dame Monts.

Les élus espèrent qu’à l’image des touristes prenant la route 232 en été, de nombreux candidats traverseront les routes de la ruralité. Le député que nous avons actuellement, il vient nous voir. Il n’est pas gêné. Mais les années précédentes, nous avons souvent vu que les candidats sont venus nous voir à l’heure des élections, mais après cela, nous ne les avons pas revus depuis quatre ans. Je ne veux pas que cela se reproduise.

Il est important de venir nous voirconclut le maire, en invitant les candidats aux élections fédérales à venir au Saint-Esprit.

 
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