En abandonnant ses clients à Saint-Sauvoir, la société aqua-gastronuse a laissé ses réseaux d’eau potable dans un État lamentable, voire malsain. Pour le moment, la municipalité tâtonne et essaie de faire le point sur ces aqueducs. Le portrait reste troublé… tout comme parfois l’eau qui coule.
Publié à 5h00

La presse Mardi a révélé comment Serge Scire, propriétaire d’Aqua-Gredtion, avait simplement cessé de s’occuper des 22 réseaux qu’il opérait chez les Laurentes et à Rigaud, en raison d’une maladie grave1.
Dans le secteur Sans-Souci de Saint-Sauver, l’un de ces systèmes servis à 96-points. La presse Rencontre Steve Raut, qui a collecté des échantillons d’eau de son robinet après une rupture de pompes, 1est avril. Ils sont chargés d’une substance granuleuse noire… et ce n’est pas la première fois.
«Quand ça arrive, les toilettes, le bain est noir… après deux ou trois jours, il part.» »

Photo Olivier Jean, La Presse
Dans le secteur Sans-Souci de Saint-Sauver, Steve Raut a collecté de l’eau avec une substance noire avec son robinet, après une panne de courant sur 1est en avril dernier.
Aucune question de consommer cette eau, même en la faisant bouillir, dit-il. “Jamais. J’ai deux enfants… nous achetons des bouteilles.” “
Dans le même district, sa collègue citoyenne Suzanne Reeves mentionne la pression de pression «régulière». «C’est tout le temps en cas de défaillance de l’électricité: le générateur ne démarre pas.» »
Le secteur Sans-Souci est gravement nommé: ici, une panne hydro avec une défaillance de l’eau.
Installations dégradées
«Il y a du travail à faire partout», explique le directeur de la ville de la ville, Jean-Philippe Gadbois.
Installations non plus clôtures, montages électriques de fortune avec fils gratuits, systèmes sans générateurs de succession… à Saint-Sauver, près de 400 personnes dépendent de ces installations d’État pitoyables, selon les données du Québec.
«C’est surprenant», explique David Girard, superviseur environnemental au milieu, qui accompagne La presse Pour une visite dans les installations.

Photo Olivier Jean, La Presse
David Girard, superviseur d’hygiène au milieu de la ville de Saint-Sauver, soulève la couverture de fortune couvrant un réservoir d’aqua-gestion, dans le secteur du Nord.
Dans le secteur Sans-Souci, une condition pitoyable cache une fouille en béton au milieu d’un bois; La fondation et le toit sont des trous. «Bibitte ou un raton laveur peut entrer ici», souligne le contremaître.
Le puits est quelque part dans la forêt, mais David Girard ne sait pas exactement où: la neige couvre toujours le sol. Pour localiser spécifiquement la conduite et l’équipement, la municipalité interroge les citoyens.
Aqueduc de fortune
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Photo Olivier Jean, La Presse
L’abri de fortune couvrant l’excavation où l’équipement de pompage du domaine est installé
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Photo Olivier Jean, La Presse
Un trou où la vermine pouvait circuler, à la base de l’abri
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Photo Olivier Jean, La Presse
L’échelle qui vous permet d’y aller ne ressemble pas beaucoup. L’endroit présente des risques pour la sécurité et aucun employé n’avait encore libéré les débris qui ont jeté le terrain mercredi.
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Photo fournie par la ville de Saint-Sauver
Le refuge protégeant le réservoir du secteur Sans-Souci était au-dessous de la visite des employés de la ville de Saint-Saueur. Les coccinelles mortes s’étaient accumulées dans une section du couvercle, qui est restée élevée.
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Photo Olivier Jean, La Presse
Fortune Télémétrie: Dans le réservoir du secteur nord, une corde attachée à un bâton est pondérée avec une bouteille de plastique flottant à la surface de la réserve d’eau. Si la corde est tendue, la bouteille est trop faible, donc le niveau aussi. Pour pouvoir observer ce «système» à distance, Serge Scré avait installé une caméra fournie par un panneau solaire.
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Photo fournie par la ville de Saint-Sauver
Connexion de fortune avec le panneau électrique d’un puits dans le secteur Sans-Souci, lorsque les employés de la ville de Saint-Sauver en ont pris le contrôle
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Partout dans ses réseaux, la ville se demande comment Serge Scréry a réalisé les contrôles qualité imposés par le ministère de l’environnement. «Je ne sais pas où il pourrait prélever ses échantillons», explique Sébastien Bouchard, directeur du service de génie. En principe, les tuyaux directement à partir de puits doivent conduire à des vannes conformes pour ces tests. Rien de tel ici.
L’année dernière, Aqua Gredtion a également reçu trois avis de non-conformité et deux amendes de 3 500 $ chacune pour un échantillonnage inadéquat dans le Mont-Laurier, Saint-Colomban et Val-de-Lacs.
Malgré nos multiples approches, La presse Je ne pouvais pas rencontrer Serge Scrière.
Jusqu’à une année d’enquête
Le ministère de l’Environnement a demandé à un «commissaire enquêteur» de faire le point sur chacun des 22 réseaux abandonnés. Mais cela pourrait prendre jusqu’à un an, selon ce que le Québec a dit à la ville de Saint-Sauteur. Les inspecteurs du Québec sont habitués à faire le travail, «mais pas avec 22 réseaux à la fois», explique le directeur général Jean-Philippe Gadbois.
Le ministère des Affaires municipales, responsable du financement des villes, a invité les dirigeants concernés à une réunion mercredi prochain. Dans un e-mail à La presseLe porte-parole Sébastien Gariépy indique cependant que l’objectif n’est pas de «travailler sur des scénarios de financement de ces infrastructures privées».

Photo Olivier Jean, La Presse
Suzanne Reeves
Dans le secteur Sans-Souci, Suzanne Reeves n’est pas impressionnée. «Ils ont dormi dans du gaz pendant 20 ans et là, ils nous feront croire qu’ils changeront quelque chose?» »»1. Lisez l’article «Aqueducs privés: plus de 2500 personnes abandonnées par leur fournisseur d’eau»
Apprendre encore plus
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- De 200 $ à 350
- Prix requis par aqua pour la distribution de l’eau potable dans ses réseaux, par adresse. Avec 1035 résidences abonnées au service, l’entreprise – sans employés – pourrait donc facturer au moins 200 000 $ par an.
Sources: municipalités concernées, ministère de l’environnement