Nous parlons de la transformation du site de radio-canadade depuis vingt ans. Soit assez longtemps pour ne pas le croire. Mais maintenant, le bruit des machines lourdes qui démolit les bâtiments autour de la grande tour brun hexagonale suggère enfin le début du travail qui ramènera dans la vie.
Publié à 6h30
La dernière fois que je me suis assis avec Mach pour découvrir les secrets de son futur quartier des Lumières, c’était début mars 20201. Nous ne savions pas ce qui était accroché au nez. Le monde s’est presque arrêté quelques jours plus tard. Et Mach n’a pas donné beaucoup de nouvelles, même lorsque des employés de Radio-Canada ont déménagé dans leur nouveau bâtiment en verre sur Papineau Avenue.
De toute évidence, le projet n’est pas mort dans l’œuf comme peut voir tous ceux qui traversent le boulevard René-Lévesque ces jours-ci. La démolition se passe bien. Les camions sont également entrés dans le célèbre Studio 42, qui ne restera bientôt plus, à part les souvenirs deHey bouboude Étoile du soir et Fureur.
Photo fournie par Mach L’ancien studio radio-canadaire 42
Inutile de dire que pour comprendre que le projet de plus d’un milliard de dollars a subi des ajustements au fil du temps.
Pour Daniel Arbor, vice-président responsable des grands projets de Mach, il est «excessivement modifié parce que la pandémie a changé plusieurs règles dans l’immobilier», en particulier l’intérêt pour les bureaux. De plus, le programme de planification urbaine particulière (PPU) des banlieues adoptés en 2021 a limité la hauteur des futurs bâtiments.
-
Photo Patrick Sanfaçon, La Presse
La démolition se passe bien.
-
Photo Patrick Sanfaçon, La Presse
Inutile de dire que pour comprendre que le projet de plus d’un milliard de dollars a subi des ajustements au fil du temps.
-
Photo Patrick Sanfaçon, La Presse
Inutile de dire que pour comprendre que le projet de plus d’un milliard de dollars a subi des ajustements au fil du temps.
-
Photo Patrick Sanfaçon, La Presse
Le projet changera le visage de ce secteur de la ville.
1/ 4
Mais de nombreux éléments ont été conservés, à commencer par la grande place publique, le vaste parking souterrain, les espaces conçus pour les grandes zones commerciales, le logement social, le parc (éponge) et l’école primaire. Un concept «école urbaine» de 24 classes a été développé en collaboration avec la ville, auquel le terrain a été donné et le centre de services scolaires. Manquant seulement dans la confirmation du Québec pour transmettre des dessins à la construction.
“Le marché des condos est zéro”
Plus de 50 ans après que des centaines de familles ont été chassées du quartier, cette école illustre à elle seule le désir de voir des enfants grandir au pied du pont Jacques-Cartier. Mach estime que les parents trouveront leur pas dans l’offre de la Chambre, tous offerts pour la location «parce que le marché des condos, actuellement, est nul».
Dans le premier bâtiment qui sera construit, environ 10% des unités auront trois chambres, explique Daniel Arbor. «C’est beaucoup pour le centre-ville de Montréal, parce que vous ciblez une clientèle normale. Je l’appelle normale… ce n’est pas une clientèle du centre-ville, les célibataires vivent juste dans le centre-ville pendant la semaine.» »»
Pour le moment, soyons francs, le quartier souffre de nombreuses maux qui ne font pas un endroit de rêve pour élever sa marmille. J’espère toujours que cela changera un jour, car le quartier des Lumières n’est pas le seul projet qui améliorera le coin.
Si tout se passe comme prévu, nous transformerons «la barrière psychologique» qu’est Avenue Viger en boulevard urbain. Le projet devrait améliorer la fluidité et le sentiment d’unité par un autre district ambitieux qui doit, celle-ci, remplacer la brasserie Molson 2. Ce projet Montoni évalué à 2 milliards de dollars doit comprendre 5 000 logements.
Quant à l’emblématique gratte-ciel de 23 étages qui a vu tous les artistes et politiciens des dernières décennies, il restera au cœur du réaménagement, bien sûr.
-
Illustration fournie par Mach
Les bâtiments blancs abriteront des logements, des bureaux et des magasins. Ceux de Gray, construits par Devimco, rassemblent des condos.
-
Illustration fournie par Mach
Futures des futurs supermarchés
-
Illustration fournie par Mach
Voir depuis Avenue Viger
1/ 3
«Nous déshabillerons complètement la tour», explique Daniel Arbor. La seule chose que nous gardons est la structure qui est conçue pour subir la troisième guerre mondiale et nous l’habillerons avec le même langage architectural. »»
L’ombre du prochain revêtement sera plus pâle, comme ses concepteurs l’imaginaient, mais le choix du matériel ne semble pas coulé dans le béton. Pas plus que son utilisation future, en outre. Toutes les options restent sur la table: logement, hôtel, bureaux. Le travail commencera à l’été 2027, fournit Mach, qui lui donne le temps de réparer.
Une chose est certains, d’immenses espaces sont prévus pour les magasins aussi grands que les pneus canadiens, un Walmart ou une épicerie. De tels domaines allant jusqu’à 100 000 pi2 Il n’y a pas beaucoup dans le centre-ville, ce qui semble, semble-t-il, les détaillants. «Je ne dirais pas que nous avons une liste d’attente, mais pas loin», explique l’ancienne route immobilière. De nombreuses eaux couleront sous les ponts par l’ouverture des portes, prévue en 2030, ce qui indique. Les petits locaux accueilleront les magasins locaux.
Logistiquement, personne n’atteint vraiment l’ampleur du défi. Parce que l’ancien bâtiment radio-canadien est «comme un iceberg», avec deux étages qui sortent du sol et huit niveaux en dessous. La démolition cède donc la place à un trou très profond, d’environ cinquante pieds, sur lequel il sera nécessaire en particulier de construire les rues de la Gauchetière et de la pantière, qui traverseront le site. De chaque côté des bâtiments de l’hébergement sera érigé, le premier de 2026, tandis que le dernier doit être livré en 2032. La gestion de Mach ne sait pas encore qui a exactement construit des logements sociaux. Elle pourrait s’en occuper ou donner le terrain à une organisation.
Selon le SCHL, il sera nécessaire de construire 860 000 maisons au Québec pour répondre à la demande, d’ici 2030, ce qui suggère que le quartier des Lumières répondra à un besoin. Mais pour transformer une friche en un quartier de la vie, il faudra plus que des grues et des plans: il faudra aux gens pour le croire.
Le quartier léger des figures
2 500 unités de location de logements (dont 500 unités de logement social)
2 parcs
1 École primaire de 24 classes
1 garderie
215 000 pi2 espaces commerciaux
350 000 pi2 de l’espace de bureau
700 places de stationnement (souterraine)
La tour hexagonale radio-canadienne en bref
Compte 23 étages
S’élève à plus de 100 mètres
A été inauguré le 5 décembre 1973 par le Premier ministre canadien à l’époque, Pierre Elliott Trudeau, le Premier ministre du Québec, Robert Bourassa, et le maire de Montréal, Jean Drapeau.
Avec ses dépendances, le gratte-ciel occupe un tiers d’un champ de 100 000 mètres carrés.
Son parking sur le côté de la rue Wolfe a été vendu à Devimco, qui a construit des condos (2000 unités) là-bas
1. Lire l’article «Un endroit animé et 60 entreprises sur le site de la radio-canadade»
2. Lire l’article «Un quartier à 2,5 milliards»