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Arctique | Dans le froid intense, le Canada prépare sa défense

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(Tuktoyaktuk) Placez votre hélicoptère sur un lac gelé dans l’extrême nord du Canadien demande au Jonathan Vokey une concentration maximale. Autour, est aveuglément blanc, et en approchant du sol, l’appareil soulève une grande quantité de visibilité de neige encore plus difficile.

Publié hier à 23h06


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Daphisant Lehelin

Agence -Press

Ce capitaine de l’Air Force, qui participe à un exercice pour préparer les troupes canadiennes à opérer dans l’extrême nord du , n’est pas un novice. Mais conduire dans l’ arctique pour la première fois n’est rien de simple.

«Ailleurs, grâce aux arbres, vous avez une idée de la hauteur, de la distance à laquelle vous êtes du sol. Mais quand il n’y a ni arbres ni végétation, c’est impossible donc c’est un défi», explique pilote avec des yeux bleus perçants.

“Et opérant dans le froid, c’est difficile pour le corps, mais cela peut également être difficile pour l’avion”, ajoute Jonathan Vokey.

Photo Cole Burston, Agence France-Press

Capitaine Jonathan Vokey

Ici, chaque doit être préparé pendant longtemps: l’Arctique est devenu un problème militaire, économique et géostratégique et donc, une zone qui attire. Mais même avec le réchauffement climatique, l’évolution de cet environnement reste un défi.

Ce déploiement, appelé Operation Nanook, qui signifie «ours polaire» dans la langue inuit et que l’AFP a pu suivre fin février, permet donc à l’armée canadienne de tester l’équipement, mais aussi une résistance humaine dans des conditions extrêmes.

L’objectif est également d’affirmer la présence canadienne: face à la montée des tensions dans une zone qui représente 40% de son territoire, le pays a en effet décidé de renforcer sa présence militaire et diplomatique.

Toundra inhospitalière

Il s’agit du premier déploiement de la région de Cassidy Lambert, caporal réserviste d’infanterie qui a été formé pour faire face à des conditions extrêmes.

Photo Cole Burston, Agence France-Press

Le colonel Darren Turner orchestra une session de mise en œuvre.

«La toundra arctique est probablement l’environnement le plus imprévisible que nous ayons», explique le jeune soldat de Terre-Neuve à l’est du pays.

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«Vous devez faire attention tout le temps» et vous poser les bonnes questions avant tout le mouvement. «Est-ce du sol ou de la glace recouverte de neige?» Quelle est la véritable épaisseur de cette glace? »…

Il est difficile d’imaginer que cette toundra inhospitalière, à 200 km au nord du cercle arctique, peut devenir une nouvelle ligne de front.

Mais une accessibilité accrue liée au climatique, la présence russe renforcée et la nouvelle rhétorique expansionniste du président américain Trump, qui convoite en particulier le Groenland, placent cette région autrefois abandonnée ci-dessus dans les priorités militaires.

«L’Arctique, vous savez, cela fait partie du Canada et de la défense nord-américaine», a déclaré le colonel Darren Turner, responsable de l’opération Nanook.

«Il est plus facile d’aujourd’hui que jamais d’accéder au nord. Et je dirais que cela changera encore plus radicalement au cours des 10 ou 20 prochaines années.» »

«Difficile à détecter»

Au sol, les troupes doivent également tester l’équipement de plongée sous la glace ou les drones. Parmi les exercices: localisez des ennemis cachés dans ce paysage plat et blanc.

«Les signatures thermiques sont beaucoup plus difficiles à lire, car tout est si froid», explique un de première , dont l’identité est gardée secrète, tandis qu’il pilote un drone.

Photo Cole Burston, Agence France-Press

Une caméra thermique montre un hélicoptère chinois et des soldats.

«La neige est un très bon isolant, et nous avons remarqué que si vous vous couvrir de neige, il est assez difficile de vous détecter en utilisant des images infrarouges.» »

Peu de temps après ces manœuvres, d’Iqaluit dans l’extrême nord, le Premier ministre canadien Mark Carney a expliqué à la mi-mars que «la sécurité du Canada était une priorité stratégique absolue» pour le pays qui doit «faire plus».

Photo Cole Burston, Agence France-Press

Les soldats participent au transport des fournitures.

Lors de la première présidence de Trump, les États-Unis ont explicitement contesté la souveraineté du Canada sur le passage du Nord-Ouest, arguant que cette route maritime était un détroit international, qui doit donc rester ouvert à tout navire, sans restriction.

Mark Carney a répété en mars que le passage faisait partie des « souveraines» canadiennes.

 
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