Les questions du troisième lien, du tramway et de l’immigration ont cédé la place à des échanges parfois plus orageux entre les quatre candidats des principaux partis fédéraux, lors d’un débat organisé par le Téléjournal Québec mardi soir.
Simon Bérubé (Bq), Jean-Yves Duclos (CLu), Gerard Deltell (PCC) et le bureau de Tommy (NPD) ont discuté autour de deux thèmes principaux: la mobilité et l’économie.
Que faire du financement fédéral?
Les libéraux et les conservateurs ont été attaqués et se sont mis au défi quant à leurs positions sur le projet Tram et celle du troisième lien entre le Québec et Lévis.

Jean-Yves Duclos répond à une question sur le financement du tramway.
Photo: Radio-Canada / Erik Chouinard
En faveur du tramway, le candidat libéral a été interrogé que le financement de 1,44 milliard de dollars à Ottawa pour le tramway n’était pas obtenu avant les élections. Sans répondre directement à la question, il a plutôt attaqué les conservateurs qui s’opposent au projet.
Si vous voulez faire un tramway, cela prend l’acceptabilité sociale. Malgré tous les efforts de bonne volonté qui ont été faits par les promoteurs, ils ne l’ont pas atteint
a répondu le candidat conservateur.
Jean-Yves Duclos a ensuite tenté de déstabiliser Gérard Deltell lui avait demandé si le PCC Allait également abandonner le projet Blue Line à Montréal, comme il promet de le faire pour le Tramway Québec. Rappelons que les conservateurs sont déterminés à ne pas financer le projet de tramway au profit du troisième lien.
M. Deltell, M. Poilièvre va-t-il également désinfuser l’extension de la ligne bleue? Répondez à la question!
Contrairement à ce que dit M. Duclos, je trouve que c’est vraiment dommage que vous répétez, répétez, répétez toujours un mensonge. Les 1,4 milliard de dollars resteront au Québec, êtes-vous clair? Au Québec, lorsque M. Duclos dit qu’il [Pierre Poilièvre] Allez voler, c’est un mensonge!
Il y a une mauvaise habitude des deux parties, c’est pour aller dans des projets de mobilité ici au Québec. Lorsque le Québec décide d’aller de l’avant avec un projet, le rôle du fédéral
C’est bon pour M. Duclos qu’il peut encore, dans cette élection, défendre son projet de tramway. En effet, nos programmes ne sont pas efficaces. L’argent aurait dû se résoudre au Québec pendant longtemps. […] Quant à M. Deltell, j’ai hâte de voir ce que vous allez faire avec les 1,4 milliard de dollars. Moi, je m’attends à des itinéraires réservés pour les F-150!
3e privilège: Pas une maladie vénérienne
Dans un autre échange à cod, Gerard Deltell a contesté son homologue libéral en ce qui concerne la question du troisième lien, un projet qui jouit d’une plus grande acceptabilité sociale, selon lui. Rappelons que les conservateurs ont martelé qu’ils soutenaient le projet.
Pour sa part, le Parti libéral s’était entrepris de ne plus financer une autoroute de projet uniquement.

Gérard Deltell veut connaître le poste de Jean-Yves Duclos sur le troisième lien.
Photo: Radio-Canada / Erik Chouinard
M. Duclos, je sais que vous étiez un lieutenant politique du Québec, mais M. Carney vous a mis à l’extérieur. Vous êtes un député pour le Québec. Pour ou contre le troisième lien? […] N’est-ce pas une maladie vénérienne qui là-bas, êtes-vous pour ou contre?
Nous avons toujours dit que s’il avait un composant dans les transports publics, nous allions examiner attentivement le projet, mais nous devons donner du temps au gouvernement du Québec pour présenter son projet. Pour le moment, il n’a pas de projet, d’itinéraire ou de budget.
Nous voyons ici un échange frappant entre deux députés fédéralistes qui ont été rejoints dans les compétences du Québec et perdent du temps. […] Les projets dans les infrastructures fédérales sont le choix du Québec est le Québec qui choisit ces projets. Il n’y a aucune autorisation de demander à la fédérale.
Nous perdons notre temps pour persister à répéter constamment les mêmes choses et là, cela ne nous a même pas donné le temps de parler de transport actif alors que pour nous, il est excessivement important pour une ville comme le Québec, pour une circonscription comme le Québec. tout ce temps a été gaspillé juste pour s’obséder à nouveau.
Immigration et intégration
Une question du public a conduit à des critiques du gouvernement libéral sortant sur l’immigration, en particulier sur le traitement des travailleurs qualifiés, dont beaucoup sont toujours considérés comme des immigrants temporaires.

Sandra hoche la tête pose une question.
Photo: Radio-Canada
Nous avons 20 000 médecins actuellement de l’étranger qui ne sont pas encore reconnus, 30 000 infirmières, nous avons besoin de ce personnel. Nous avons besoin de tout ce talent qui répondra à nos besoins. […] Nous nous engageons à accélérer le processus pour permettre une immigration réussie.
Nous, au NPD, nous constatons que nous cassons beaucoup de sucre à l’arrière des immigrants. Le terme que nous entendons le plus souvent […] C’est le mot labyrinthe. Nous ne savons pas exactement comment cela fonctionne, les règles changent en continu. Nous sommes dans l’obscurité pendant trop longtemps, nous devons mieux soutenir les immigrants pour aider leur intégration.
La gestion chaotique de l’immigration sous le gouvernement libéral a causé beaucoup de problèmes et de préoccupations aux immigrants que nous voulons accueillir ici. […] C’est un labyrinthe, un labyrinthe administratif. Il faut un demandeur d’asile 42 mois avant d’obtenir une décision, des années avant d’obtenir la résidence permanente, c’est décourageant pour les personnes qui viennent ici et ils veulent venir nous donner un coup de main. C’est absolument déchirant.
L’immigration est bonne pour le Québec, c’est bon pour le Canada, notre diversité est une source de force et de fierté […] Nous devons mieux reconnaître leur compétence, y compris en bonne santé, mais cela se fait avec le gouvernement du Québec. Ce n’est pas le fédéral qui décidera de ces choses. Même chose pour l’intégration et la franchise.