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Culture au cœur d’un débat électoral sans trop de désaccord -.

Culture au cœur d’un débat électoral sans trop de désaccord -.
Culture au cœur d’un débat électoral sans trop de désaccord -.
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Rassemblé lundi pour débattre des problèmes culturels majeurs deux semaines avant les élections fédérales, les candidats Steven Guilbeault (Parti libéral du Canada), Champoux (Bloc Québécois) et Marwan El-Attar (New Democratic Party) ont exprimé une vision assez similaire, quelques nuances, de priorités culturelles qui devraient guider prochain gouvernement fédéral.

Hébergé par l’ex-présentateur de l’émission Épicerie Johane Despins, ce débat en français, qui a eu lieu à Montréal, a été organisé par plusieurs organisations culturelles, dont la Coalition for the Diversity of Cultural Expressions (CDEC) et Culture Montréal.

Un débat similaire aura lieu en anglais mercredi à Toronto.

Le Parti conservateur du Canada et le Parti vert du Canada étaient absents, refusant tous deux l’invitation des organisateurs.

Le Parti vert du Canada participera cependant au débat en anglais mercredi.

Défendre la souveraineté culturelle

Steven Guilbeault, candidat au Parti libéral du Canada (PLC) et actuel ministre canadien de la culture et de l’identité, a commencé par réaffirmer la non-négociation de la question de l’exemption culturelle, si l’administration de Trump la remet en question lors de la renégociation de l’accord du Canada-States-Mexico (aceum) en 2026.

Nous avons renégocié l’Aceum avec l’administration Trump lors de son premier mandat et nous avons protégé l’exemption culturelle, a-t-il déclaré. Nous l’avons fait pour la première fois, nous nous engageons à recommencer.

Dans le premier mandat de Donald Trump, il n’y avait pas tous ses amis de géants numériques qui étaient autour de lui, exigeant qu’il laisse tomber toutes les barrières qui leur permettent d’évoluer sans restriction iciRetoré Martin Champoux, qui a appelé à la vigilance.

Alors que les menaces de tarification craignent une récession économique, Steven Guilbeault a assuré qu’un gouvernement libéral aiderait l’environnement culturel en cas de crise économique, comme le gouvernement Trudeau l’avait fait pendant la pandémie du Covid-19.

Un meilleur filet pour les artistes

En ces temps difficiles pour la culture, la question de la précarité des artistes occupe les esprits.

Lundi, cinq syndicats représentant l’environnement culturel, y compris l’ of Artists (UDA) et la guilde des musiciens et musiciens de Québec (GMMQ), ont signé une lettre ouverte dans Le Devoir En particulier pour contester les cinq principaux partis politiques quant à l’offre d’un véritable filet social aux artistes, ce qui impliquerait une réforme de la loi sur l’assurance-emploi.

Pour le moment, le système prend en compte les heures travaillées, mais lorsque vous travaillez dans le domaine artistique, il y a toute une œuvre de création, la préparation à l’interprétation qui n’est pas calculée de la même manière que [les heures effectuées] Un travailleur réguliera déclaré lundi dans une interview sur Radio-Canada, Vincent Seguin, président du GMMQ.

Notre parti s’engage à travailler avec le secteur sur cette question de Social NetA This Steven Guilbeault.

Martin Champoux, qui est porte-parole sur les questions culturelles pour le Bloc du Québec depuis 2019, a plaidé pour une réforme de l’assurance-emploi. Nous devons permettre aux artistes d’ un qui sera similaire [à celui des] travailleurs saisonniersIl a dit.

Pour sa part, Marwan El-Attar, du New Democratic Party (NPD), propose de réparer le service d’assurance-emploi à 60% des revenus, et non à 55%, et son montant minimum à 450 $ par semaine.

Meilleures organisations culturelles financières

Une autre préoccupation pour l’environnement culturel: le financement des organisations culturelles.

Steven Guilbeault a défendu l’évaluation libérale, mettant en évidence l’augmentation de 50% du budget consacré à la culture entre 2015 et 2024, dont une partie a été utilisée pour financer la production culturelle de groupes jusque-là oubliéSelon lui, comme les minorités ethniques ou les indigènes.

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Conscient des besoins actuels de l’environnement culturel, il s’est engagé à agir pour augmenter, entre autres, le budget du Conseil des arts du Canada de 140 millions de dollars.

Le Bloc Québécois et le NPD se sont tous deux prononcés en faveur d’une durabilité du financement des organisations culturelles.

Nous serions très à l’aise d’accorder 1% du budget fédéral [aux dépenses culturelles, comme le réclame Culture Montréal NDLR] de sorte que le secteur culturel ne plaide pas chaque année pour plus de financementSouligné Marwan El-Attar, qui compte sur l’élimination des lacunes fiscales pour ramener 39 milliards de dollars par an pour financer les arts.

Steven Guilbeault, Martin Champoux et Marwan El-Attar lors du débat culturel organisé à Montréal le 14 avril 2025.

Photo: David Ospina

Rouvrir ou pas la loi sur le droit d’auteur?

Le développement à grande vitesse de l’intelligence artificielle (IA) s’inquiète considérablement de l’environnement culturel.

Les trois candidats ont tous convenu de la nécessité de superviser rapidement l’utilisation de l’IA, tandis que les sociétés technologiques, telles que Meta, utilisent des œuvres culturelles pour former leur IA et leurs artistes, en particulier le doublage, craignent d’être remplacés par cette technologie.

Cependant, les candidats néo-démocratiques et bloqueurs n’étaient pas d’accord sur une éventuelle modification de la loi sur le droit d’auteur.

Marwan El-Attar s’est opposé à un tel , comme la demande de culture de Montréal et de CDEC, car les sociétés technologiques veulent soulever l’interdiction d’utiliser des travaux pour conduire à une IA générative sans autorisation ni compensation.

Pour Martin Champoux, cette loi obsolète doit être examiné en profondeur Pour mieux protéger le droit d’auteur face aux développements technologiques.

Quant à Steven Guilbeault, il croit en la nécessité de mettre en œuvre une diplomatie culturelle pour définir une stratégie internationale, car il est difficile pour un seul de résister aux géants du Web.

Plus d’argent pour CBC / Radio-Canada

Le débat s’est terminé avec l’avenir de CBC / Radio-Canada. Les trois candidats ont défendu l’importance du diffuseur public.

Si le Bloc Québécois et le NPD ont plaidé pour une augmentation de son financement ainsi que de la perpétuation de ce dernier, ils ont demandé des contreparties en termes d’accès gratuit à tous les contenus de Tou.tv et des canaux spécialisés pour être libres pour le Blocist candidate et les publicités à supprimer selon Marwan El-Attar.

Martin Champoux avait également besoin d’une meilleure couverture des régionales.

Début avril, le chef libéral Mark Carney a promis d’investir 150 millions de dollars supplémentaires dans CBC / Radio-Canada. Actuellement, le Canada consacre 33 $ par habitant au financement du diffuseur public. M. Carney veut que ce montant aborde la moyenne des pays du G7, 62 $ par habitant.

Steven Guilbeault a ajouté qu’il avait l’intention de mettre en œuvre les autres propositions concernant la CBC / Radio-Canada présentée en février dernier par Pascale St-Onge, qui était alors ministre du patrimoine canadien.

 
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