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Éléments pour mieux comprendre les négociations actuelles et la grève dans les CPE -.

Éléments pour mieux comprendre les négociations actuelles et la grève dans les CPE -.
Éléments pour mieux comprendre les négociations actuelles et la grève dans les CPE -.

Depuis le début de 2025, il y a eu 10 jours de grève par les travailleurs de 400 centres de petite enfance (CPE). Lundi a marqué le 11ee Jour de grève pour les centres affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), soit près de 80% des CPE de la province. Avec leurs enfants à la maison, des milliers de parents essaient de trouver des solutions, tandis que 13 000 travailleurs continuent de faire pression sur le gouvernement et de recueillir le choc salarial pour les jours de frappe.

La grève s’étendra-t-elle?

La grève s’étendra au moins jusqu’au 16 avril, et il n’est pas exclu qu’elle continue ensuite ou dans les semaines à venir. Le 19 mars, 91% des travailleurs du CPE affiliés au CSN ont voté en faveur d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.

“La négociation a poursuivi tout le week-end et les échanges se poursuivent intensivement”, a déclaré le CSN par communiqué de presse lundi matin, demandant au gouvernement «d’améliorer ses offres». Étant donné que les négociations ont dû se poursuivre toute la journée – et probablement jusqu’à la nuit -, le CSN s’est abstenu de donner des entretiens.

La ministre Sonia Lebel n’a pas commenté la pression, mais son cabinet a confirmé que les discussions se poursuivaient.

Pourquoi ne pas accepter la même augmentation que celle du reste du secteur public?

L’accord collectif syndiqué est expiré depuis 2023 et les CPE du CSN négocient depuis plusieurs mois avec le conseil du Trésor. Depuis le début de cette grève, le gouvernement a insisté sur le fait que leur offre est la même que celle faite aux autres employés du secteur public, soit une augmentation de 17,4% sur cinq ans.

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) soutient qu’il est également L’écart entre la rémunération des CPE et celui du secteur public qui doit être absorbé. Les techniciens du service scolaire gagnent 7% de plus, par exemple, expliqué la semaine dernière, Stéphanie Vachon, représentative des CPE du FSSS – CSN. Les techniciens et les éducateurs qualifiés en CPE ont cependant des diplômes nécessitant trois ans d’études.

C’est aussi ce qu’un observateur a noté dans nos pages la semaine dernière, en comparant la situation des travailleurs du CPE avec celle des enseignants, en particulier ceux qui sont à la maternelle 4 ans. Le salaire de l’enseignant est 1,8 fois plus élevé à la dernière étape.

Certains éducateurs ont également parlé dans les médias d’une certaine capture par rapport à d’autres professions du secteur public, en raison de la détérioration de la situation pendant les accords collectifs.

Enfin, les autres syndicats qui représentent les mêmes employés, le CSQ et le FTQ, ont déjà accepté l’augmentation des groupes du secteur public. Cependant, ces groupes n’avaient pas de fonds de grève aussi important pour être en mesure d’offrir une certaine rémunération aux travailleurs pendant les grèves.

Certaines clauses de parité salariale (appelées «clauses de remorque») pourraient également s’appliquer aux travailleurs de ces syndicats si le CSN a obtenu plus de gains.

Quelles sont les conditions des éducateurs dans la garderie?

La principale pierre d’achoppement demeure le salaire, mais d’autres éléments sont également discutés au tableau des négociations. La charge de travail, aidant les enfants ayant des besoins spéciaux, les bonus pour les travailleurs dans les régions est en haut de l’ordre du jour. Les «vacances en réseau», qui permettraient aux employés qui changent leur établissement de conserver leurs vacances annuelles, sont également un exemple d’élément donné par le CSN depuis le début de la grève.

En octobre dernier, la présidente du conseil du Trésor, Sonia Lebel, a déclaré qu’elle serait “très heureuse” que les éducateurs travaillent 40 heures par semaine. Québec a ensuite parlé de plus de «flexibilité» et de donner la possibilité à ceux qui souhaitent travailler davantage pour le faire, pour certaines primes.

La plupart fonctionnent actuellement 35 heures réparties sur quatre jours. En comparaison, la semaine des enseignants est également de 35 heures, mais répartie sur cinq jours.

Le salaire d’entrée est de 21,60 $ l’heure pour un éducateur qualifié à la première étape et jusqu’à 10 $ à 10e étape. Le nouveau contrat de travail pour les employés du syndicat qui a déjà payé avec le Québec stipule que le salaire d’entrée augmente à 25,15 $, qui reste sous le salaire horaire moyen de la province.

Quels sont les autres problèmes du réseau?

Il manque de places. L’organisation My Place au travail estime que 30 000 familles s’attendent à des places en CPE. En octobre 2021, la coalition Avenir Québec s’est engagée à créer 37 000 places subventionnées d’ici le 31 mars 2025, à un coût total de 3 milliards de dollars, que ce soit en CPE ou dans une garderie privée subventionnée.

Le réseau fait également face à un manque de succession. Le nombre de diplômés de DEC dans l’éducation des enfants a diminué depuis 2019, selon les données du ministère de l’enseignement supérieur. Au moins deux établissements, Cégep Gérald-Godin, à Montréal, et le Cégep de la Gaspésie et les îles n’offriront pas le programme technique de trois ans l’automne prochain, le nombre d’inscriptions étant trop faible.

Depuis 2021, le gouvernement a réduit les critères pour obtenir le statut d’éducateur qualifié, en éliminant, entre autres, l’obligation d’avoir un diplôme universitaire en éducation infantile. Une formation plus courte est désormais offerte.

Pendant la pandémie du CoVVI-19, le Québec a abaissé ses exigences de personnel qualifiées dans les services de garde des enfants. Le gouvernement a choisi en 2023 pour maintenir un ratio d’un éducateur qualifié chez deux parmi les enfants jusqu’en 2027.

L’absence de maintenance dans certains établissements soulève également des préoccupations, comme révélé Le devoir La semaine dernière.

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