Publié sur 14 avril 2025 à 20h59
Bonne et mauvaise nouvelle. Prévision.
En bref:
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Antimisé le régime perturbé pour la deuxième partie du printemps;
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La neige reste possible dans plusieurs régions en raison de la présence du froid;
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Aucune précipitation abondante sur le programme.
Chance ou malchanceuse?
Dans les temps qui courent, il est difficile d’avoir deux beaux jours consécutifs au Québec. Non seulement les températures déçoivent que les attentes sont élevées en avril, mais les conditions perturbées ont dominé le ciel du Québec depuis la mi-mars. Selon les modèles, il semble que cette tendance soit maintenue à la mi-mai. Les conditions du ciel sont donc susceptibles de laisser quelque chose à désirer dans les prochaines semaines. Cependant, il y a un élément positif: les précipitations seraient moins abondantes dans plusieurs régions de la province.
«Le printemps reste hésitant et qui est synonyme d’activité météorologique», explique Réjean Ouimet, météorologue. Les trajectoires de choix apporteront parfois des systèmes au sud du Québec parfois au nord. Nous rejetons donc l’inondation dans la suite du printemps. Cela signifie-t-il un beau printemps? Certainement pas. Les nuages peuvent prendre beaucoup d’espace. »»
Les effets du vortex
Ne soyez pas surpris de voir la neige tomber après la mi-avril. La province se trouve dans un régime défavorable en ce qui concerne les descentes à froid. Un creux atmosphérique récalcitrant permet à l’air de l’Arctique de rester bien présent à l’altitude. Rassurez-vous, le sud du Québec ne devrait pas passer en revue la neige s’accumule ce printemps.
«La neige n’a pas fini de faire parler des gens», ajoute Réjean Ouimet. La raison principale est le maintien du régime froid dans les prochaines semaines. C’est en altitude que le creux dominant en place au Québec favorise les précipitations sous forme de neige. »»
Enfin la pelouse
Quand allons-nous revoir la pelouse? Si vous vivez dans ces régions qui ont encore un tapis blanc, vous vous posez certainement cette question. Dans Abitibi et Saguenay par exemple, la couverture nival pourrait jouer avec votre patience. Étant donné que les modèles sont pessimistes quant à l’arrivée de la chaleur durable, plusieurs secteurs peuvent accuser un certain retard dans ce chapitre.
«Le rhume récent s’assure qu’il y a pas mal à faire fondre», explique Réjean Ouimet. Il ne devrait pas être surpris de voir la neige traînée plus tard que d’habitude dans les régions plus au nord. Comme il n’y a pas de régime chaud au moins pour le début du mois de mai, le plaisir pourrait durer un certain temps. »»