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La plus grande exposition dédiée au photographe pendant 20 ans s’ouvre à Paris -.

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musée de Maillol de Paris a organisé la plus grande rétrospective de Robert Doisneau à du 17 avril 2025 du 12 octobre 2025 pour 20 ans.

Une série célèbre sur l’enfance ou les bistros à d’autres inconnus, plus de 350 photographies de Robert Doisneau (1912-1994) sont exposées à partir de ce jeudi 17 avril au musée de Maillol, la plus grande rétrospective consacrée à cette figure de photographie humaniste pendant 20 ans à Paris.

«Toute la vie de travail», résume sa fille, Annette Doisneau, qui les a sélectionnés, avec sa sœur Francine Derouille et la commissaire Isabelle Benoit, parmi les 450 000 de l’atelier Robert Doisneau.

«Là, c’est Sabine Azéma», elle s’enthousiasme une photo en noir et blanc de l’actrice française qui «était l’une des« très »de son père avec (la violoncelliste) Maurice Baquet et (le poète) Jacques Prévert».

«Il était allé la photographier sur le tournage deUn dimanche à la campagne De Bertrand Tavernier et, à partir de là, c’était son rayon de soleil, “ajoute-t-elle.

Le travail ou la vie de , «Je n’ai que de merveilleux souvenirs avec mon père, qui était aussi un conteur et qui a écrit« quand il n’a pas voyagé la ville de Light «avec de bonnes chaussures», dit celui qui a «travaillé et voyagé 15 ans» avec Robert Doisneau, dont «l’agenda, impossible à tenir».

Trees de châtaignes à fleurs

Au début du , la vision des châtaignes dans les fleurs, que le photographe a parlé dans un livre «se demandant combien de fois il les verrait refléter», «le serre», se confie-t-elle.

The brothers, rue du Docteur Lecène, Paris 1934.
The brothers, rue du Docteur Lecène, Paris 1934. © Atelier Robert Doisneau

Intitulé Moments donnésL’exposition «retrace toute la carrière de 1934 à 1992 en refusant une douzaine de thèmes, connus et inconnus», détaille Isabelle Benoit.

«Nous trouvons sa série emblématique sur les enfants, les bistros, les rues mais aussi son passage en tant qu’employé dans le journal Vogue. Dans Counterpoint, 80 photographies, dans une section intitulée« Gravity », qui montre comment il savait comment capturer les bas de la société française dans les années 40 et 50», ajoute-t-elle.

Quel que soit le sujet, «c’est des jours, dit Robert Doisneau, où nous ressentons le simple fait de voir comme un vrai bonheur».

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L’exposition, qui se tient jusqu’au 12 octobre, aide à mieux comprendre comment ce poète des Maussades et la vie quotidienne de l’anonyme jouent l’art du cliché comme Jacques Prévert a joué avec des mots.

Les gueules d’ai conduisent, la prostitution, les sans-abri… le look qu’il regarde sur ceux qui peuplent ces univers semblent être remplis d’une bienveillance amusée.

Collages

L’exposition met également en évidence les aspects des travaux de Robert Doisneau, tels que les collages et les montages photographiques avec des accents surréalistes ou son travail de publicité et d’illustration de magazines et de livres de poche.

“Bobin factory in Montrouge”, a 1945 photo signed Robert Doisneau. © Atelier Robert Doisneau

Cette «vision renouvelée de son travail» est révélée à travers «des séquences photographiques qui reflètent sa patience et son travail d’observation participant, car il était basé dans la foule des gens qu’il a photographiés», souligne Isabelle Benoit.

Témoin de ce sens de l’observation, une série de photos noires en blanc le 14 juillet, rue des canettes à Paris, en 1949: il photographie les gens toute la journée, à la tombée de la nuit, par la célèbre «Last Waltz».

Couleurs

Parmi ses photographies peu ou pas connues, celles des artistes comme Picasso, drapées d’un soyeux orange, une vue plongeante de Giacometti dans son atelier, Niki de Saint Phalle entre deux de ses «nanas», Georges Braque surpris au travail ou le British David Hockney, bond peroxydisé dans ses fortes.

Dans la section des banlieues, «Nous découvrons les années 40 et 50, en noir et blanc, très peuplées et mise en scène à la demande de Blaise Cendrars dans un livre et, 30 ans plus tard, les photos de la même banlieue colorée, dans un espace complètement déshumanisé», souligne le commissaire.

Une autre section parle de «réunions» et présente une célèbre photo de conciergerie en 1945 ainsi que celle d’un policier devant l’entrée d’un cabaret qui semble vouloir le dévorer, intitulé «Hell».

L’exposition se termine sur les dernières œuvres de Robert Doisneau, en couleur. “À la fin de sa vie, il dira que, si c’était à faire, il ferait en couleur”, a déclaré le commissaire.

 
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