Ce mercredi 16 avril 2025, l’Union Defence du Labour (FSDT) a tenu une conférence de presse pour décider des discussions en cours autour du nouveau pacte social et des négociations relatives à la plate-forme de demande minimale déposée le 21 janvier par sept centres syndicaux.
Dans sa déclaration d’introduction, le front a exprimé une déception animée face aux résultats des travaux effectués jusqu’à présent. Selon lui, ces résultats sont largement inférieurs aux attentes des travailleurs et de leurs organisations syndicales, en particulier en ce qui concerne les principaux problèmes sociaux portés par ces derniers dans l’espoir d’un dialogue de progrès et de justice sociale.
Le FSDT critique le gouvernement un manque de clarté et de cohérence dans ses engagements. Il déplore une volonté précipitée de conclure un pacte, sans avoir déjà répondu aux affirmations essentielles contenues dans la plate-forme minimale. Cette approche considérée comme précipitée et non concertée pousse le front à adopter une posture de prudence, croyant que les défis de l’Union actuels nécessitent plus de transparence et de consensus.
Le FSDT a également rappelé les neuf points clés qui, selon lui, doivent impérativement faire l’objet de solides accords pour trouver un véritable pacte de stabilité sociale. Parmi ces affirmations figurent:
Améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs et des ménages;
La signature des accords sectoriels avec l’éducation, la santé, la justice, les universités, les autorités locales, les syndicats du secteur hôtelier et primaire;
La généralisation de l’âge de la retraite à 65 ans;
-La requalification en tant que contrat permanent de contrats de travail a renouvelé à plusieurs reprises, conformément au code du travail;
La mise en œuvre du plan de restructuration des bureaux de poste, avec le paiement des salaires jusqu’à sa réalisation;
L’autorisation des responsabilités sociales et les réglementations de la dette intérieure.
Cheikh Diop, du SNC / FC, a particulièrement insisté sur ce dernier point, déclarant: «Cette dette intérieure et ce passif social constituent une préoccupation centrale. Si d’ici le 1er mai, aucune réponse positive nous parvient, le mouvement syndical pourra réagir.» »
Dans ce contexte tendu, Mody Guiro, secrétaire général du SNC, a annoncé qu’aucun défilé ne serait organisé cette année pendant la fête du Travail. Au lieu de cela, un grand rassemblement de toutes les organisations syndicales est prévue afin de discuter de l’état des négociations et de consulter la base.
La déclaration d’introduction se termine par un avertissement: le Front de l’Union refuse de s’engager dans ce qu’il décrit comme une «aventure périlleuse» sans débat sérieux et en profondeur. Il se réserve le droit de prendre toute mesure jugée nécessaire pour défendre les intérêts des travailleurs et des populations. Un avis de grève pourrait même être déposé si les discussions du 1er mai ne conduisent pas à des progrès concrètes.
Enfin, la coalition syndicale appelle les autorités à montrer l’écoute et à davantage les travailleurs d’implication dans la dynamique de la performance et du renouvellement de l’économie nationale.