La récente décision du Conseil constitutionnel, déclarant non conforme à la Constitution le droit interprétatif de l’amnistie, continue de susciter des troubles. Cette décision pourrait bien influencer le jour du dialogue national prévu pour le 18 mai par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Selon le South Daily Site, lors d’une conférence de presse tenue dimanche, la «Diomaye President Coalition» n’a pas hésité à s’attaquer à une opposition qualifiée de «résidus» par le Premier ministre, Ousmane Sonko. Waly Diouf Bodian, représentant de l’aile dure de Pastef, a renouvelé son appel à la dissolution de l’OFAC, accusé d’être un «siège d’enrichissement illicite».
La confrontation entre le pouvoir et l’opposition atteint un niveau de tension sans précédent. Le récent rejet du Conseil constitutionnel du droit interprétatif de l’amnistie, défendu par Amadou Ba, député de Pastef, tensions exacerbées. L’opposition le voit comme une défaite pour le pouvoir, tandis que ce dernier envisageait désormais des poursuites contre les responsables de la violence présumés de mars 2021 à juin 2023.
Au cours de la conférence de presse, Aïda Mbodji a parlé, entouré de moi Abdoulaye Tine, du ministre Moustapha Guirassy et du Mame Diarra Fam. Elle a félicité la décision de la décision du Conseil considérée comme une victoire pour la coalition «Diomaye President». Elle a déclaré: «Parlons de cette opposition. Que reste-t-il de cette opposition, sinon de la baignade et de la calomnie? Avant d’ajouter que le Sénégal favorise la justice à l’impunité.
-Moi Abdoulaye Tine a décrit la décision comme «une approche victorieuse», éclairant les sénégalais sur les victimes d’événements passés. Il a averti que le meurtre de poursuites ne devrait pas être attribué aux motivations politiques.
S’exprimant fortement, Waly Diouf Bodian, directeur général du port autonome de Dakar, a exigé la dissolution de l’OFAC, qu’il juge être une maison d’enrichissement illégale. Il propose que ses compétences soient transférées au bureau du procureur financier, ou que l’orgue soit purement et simplement dissous. Selon lui, une telle initiative transformerait radicalement le paysage politique du pays.
Dans ses déclarations, rapportées par Sud Quotidien, Bodian a insisté sur l’importance d’un système judiciaire rigoureux pour le développement du Sénégal. «Nous ne développons pas un pays sans justice», a-t-il conclu, soulignant que les comptes sont inévitables face à une opposition qu’il accuse de méfaits graves.