Originaire de Nice, l’architecte Frédéric-Paul Goux, décédé début janvier d’une embolie pulmonaire, a laissé une empreinte importante sur la Côte d’Azur.
« Le hasard a joué un rôle dans mon orientation professionnelle, grâce à la renommée de ma maison de Biot, conçue il y a vingt ans. Cela a attiré l’attention de particuliers fortunés souhaitant construire leurs propres villas. « a ouvert de nouvelles opportunités, alors que je me concentrais principalement sur des projets publics tels que des centres commerciaux et des écoles »a-t-il notamment déclaré à Forbes en novembre 2023, lors d’un entretien.
« Architecte visionnaire »
Il a effectivement, au début de sa carrière, avant d’imaginer des villas de Saint-Jean-Cap-Ferrat à Cannes, en passant par Nice et Mougins, travaillé à la construction du gymnase du collège Pablo-Picasso, à Vallauris-Golfe-Juan, et sur celui du collège César, à La-Roquette-sur-Siagne. Pour lequel il évoquait d’ailleurs dans nos colonnes, en 2003, la volonté de « garder l’esprit école du village »surtout avec « une architecture intégrée au village »: toiture en tuiles, respect des couleurs locales pour l’enduit et également respect de l’échelle des maisons du village.
Son frère a récemment salué, sur ses réseaux sociaux, « un architecte visionnaire »qui l’a « toujours accompagné dans ses projets de chercheur, entrepreneur, écrivain. Nous étions très complémentaires. J’étais son frein, il était mon accélérateur. […] Son énergie, son enthousiasme et sa passion débordaient. Tout le monde adorait passer du temps avec celui que l’on surnommait Mr Positive. Avec lui, sur un chantier ou dans la vie, il n’y avait pas de problèmes mais seulement des solutions. Avec lui, rien ne nous paraissait impossible. Frédéric-Paul Goux est décédé le 3 janvier, à l’âge de 52 ans, d’une embolie pulmonaire suite à une grippe dévastatrice, ont annoncé ses proches.
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