Par
Éditorial Lyon
Publié le
14 janvier 2025 à 16h37
Deux militants du collectif écologiste Réponse alimentairequi avaient aspergé de soupe un tableau de Monet en février 2024 pour alerter sur le réchauffement climatique, ont été condamnés en appel à Lyon pour « légères dégradations ».
En première instance, les deux jeunes femmes, poursuivies pour avoir « volontairement dégradé le tableau Le Printemps de Claude Monet ». Musée des Beaux-Arts de Lyonavait été libéré, au motif que la toile, sous verre, n’avait subi aucun dommage. Une décision dont le parquet a fait appel.
« Infraction moins grave »
La cour d’appel les a déclarés coupables après avoir requalifié les faits en “délit de moindre gravité”, et les a condamnés à 300 euros d’amende, avec sursis pour l’un d’eux, a indiqué l’avocate de la défense Adeline Dubost.
Ils ont été acquittés du délit de refus de se soumettre à un prélèvement ADN.
Un geste « à caractère politique »
La décision de mardi “interroge par rapport aux décisions d’autres juridictions sur l’usage de la liberté d’expression et ses limites”, a réagi Me Dubost, qui fait valoir le caractère “politique” d’un geste qui concerne donc la liberté d’expression.
Food Response, qui se présente comme une « campagne de résistance civile française », milite pour la mise en place d’un système similaire à la sécurité sociale qui permettrait à chacun d’accéder à une alimentation durable.
Le mouvement écologiste avait réclamé une action similaire contre la Joconde il y a un an.
AFP
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