« Matisse et Marguerite, le regard d’un père » au Musée d’Art moderne de Paris
Henri Matisse, Margot, 1906, Huile sur toile 81 x 65 cm, Kunsthaus Zurich, Zurich © Kunsthaus Museum
Henri Matisse, Le paravent maure, 1921, huile sur toile, 91,9 x 74,3 cm, Philadelphia Museum of Art, Philadelphie. Crédit : Philadelphia Museum of Art : Legs de Lisa Norris Elkins, 1950-92-9
Si les expositions consacrées à Henri Matisse se multiplient, celle organisée au Musée d’Art moderne de Paris du 4 avril au 24 août 2025 promet de se concentrer sur un pan plus intime de la vie du maître fauviste : sa relation avec sa fille Marguerite. , traduit notamment dans son œuvre. Organisée chronologiquement, l’exposition rassemble 110 œuvres — peintures, dessins, gravures, sculptures, céramiques — issues de collections internationales, dont certaines inédites. Tout au long de sa vie, Marguerite entretient une relation privilégiée avec son père, devenant tour à tour son modèle privilégié, intermédiaire auprès des professionnels du monde de l’art, puis responsable de son catalogue raisonné. Une exposition pleine de promesses.
“Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hultén” at the Grand Palais
Jean Tinguely, The Crocodrome of Zig and Puce, 1977 © Center Pompidou, 1977; Illustration: Jean Tinguely © Adagp, Paris, 2024 and Niki de Saint Phalle © Niki Charitable Art Foundation/Adagp, Paris, 2024
Ils forment un couple d’artistes légendaire. Dès le 6 juin 2025, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely sont à l’honneur d’une grande exposition coproduite par le Centre Pompidou et le Grand Palais — qui accueillera également de nombreux événements lors de la fermeture de Beaubourg. Présentée de manière historique, l’exposition s’articule autour du rôle central joué par Pontus Hultén, historien de l’art et premier directeur du Centre Pompidou, dans la diffusion des œuvres du couple et leurs acquisitions par les plus grandes institutions. Un corpus regroupant des créations emblématiques telles que Coups de feu et Ananas de Niki de Saint Phalle et les machines animées de Tinguely, films d’archives et correspondance entre les trois amis mettront en lumière le style et la vision unique de ces deux artistes devenus icônes du XXe siècle.
Adel Slimane Fecih à la galerie Pradier-Jeauneau
Adel Slimane Fecih, Un mauvais rêve
Adel Slimane Fecih, Matches
Proche collaborateur du journal, le photographe Adel Slimane Fecih est doté d’une singularité indomptable. Maître du clair-obscur et des natures mortes, il se plaît à révéler la beauté et la poésie des objets du quotidien, notamment à travers des mises en scène astucieuses. Du 9 janvier au 2 mars 2025, le photographe expose un ensemble d’œuvres à la galerie Pradier-Jeauneau, rue de Verneuil, à Paris, aux côtés des nouvelles pièces du designer Axel Chay. Une célébration de l’intime à ne pas manquer.
« Centenaire de l’Exposition des Arts Décoratifs, Paris 1925 » au Musée des Arts Décoratifs
Un siècle après la grande Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes qui s’est tenue à Paris entre avril et octobre 1925, le MAD célèbre la naissance des arts décoratifs et la révolution stylistique qu’ils ont initiée, d’abord en France mais aussi à l’international. La célébration de ce centenaire débutera par la réouverture des collections permanentes Art Déco du musée, qui abrite une importante collection de Jacques-Emile Ruhlmann mais aussi des pièces en laque, en bois précieux ou encore en galuchat, matériaux qui ont inspiré nombre de décorateurs et joailliers. . A partir du 21 octobre 2025, le MAD inaugure l’exposition rendant hommage à l’événement de 1925 et met en lumière la diffusion du style art déco dans les grands magasins, à travers les pavillons des marques de luxe ou encore à travers de grandes réalisations architecturales.
«Pierre Soulages. Peintures sur papier » au Musée du Luxembourg
Pierre Soulages, Brou de vins sur papier, 1954, 60 x 50 cm, Paris, Centre Pompidou – Musée national d’art moderne – Centre de création industrielle © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. GrandPalaisRmn / Audrey Laurans © ADAGP, Paris
Figure de l’art contemporain, le maître du noir est au centre d’une exposition qui se tiendra au Musée du Luxembourg du 16 septembre 2025 au 11 janvier 2026. Si Soulages est célèbre pour son utilisation de l’ultrablack, nous en savons moins sur ses techniques et matériaux préférés. Notamment la peinture sur papier, que l’artiste utilise à partir de 1946 et jusqu’au début des années 2000. Grâce à plusieurs prêts exceptionnels du musée Soulages de Rodez, on découvrira notamment un ensemble d’œuvres à grandes traces réalisées avec des coques de noix, appréciées par l’artiste pour son jeu de transparence et d’opacité.
“Suzanne Valadon” at the Center Pompidou
Suzanne Valadon, Portrait de Geneviève Camax-Zoegger, 1936 Huile sur toile, 56 × 46 cm Italie, Bergame, collection privée Photo © Galleria Michelangelo
Suzanne Valadon Les Deux Sœurs, 1928, Huile sur toile, 72 × 53 cm, Collection particulière Photo © Matthew Hollow
Avant de fermer pour plusieurs années à l’été 2025, le Centre Pompidou accueille, à partir du 15 janvier, une exposition monographique consacrée à Suzanne Valadon (1865-1938). D’abord modèle favori des artistes montmartrois, Suzanne Valadon s’illustre ensuite par ses propres talents de peintre et son style unique. Attachée au réel, l’artiste va en effet à contre-courant des grandes tendances de son époque, à savoir le cubisme et l’art abstrait, pour réaliser une œuvre sensible, multipliant notamment les nus, tant féminins que masculins. Rassemblant 200 œuvres, peintures et dessins, cette exposition entend saluer la grande modernité de Valadon et son rôle pionnier. C’est aussi l’occasion pour le musée d’affirmer davantage son engagement en faveur de la connaissance et de la reconnaissance du travail de femmes artistes longtemps oubliées ou réduites au silence.
« Le Paris d’Agnès Varda, ici, là-bas » au Musée Carnavalet
Près de six ans jour pour jour après la mort d’Agnès Varda, le musée Carnavalet organise une grande exposition consacrée à cette figure de la Nouvelle Vague. Une fois n’est pas coutume, c’est le lieu primordial de la cour-atelier de la rue Daguerre – à la fois lieu de vie et de création de l’artiste entre 1951 et 2019 – qui est au centre de cette exposition. Un vaste panel composé de 130 tirages photographiques, d’extraits de films tournés dans la capitale, d’objets, d’affiches et de documents permet de comprendre le regard de l’artiste sur Paris, sur les hommes et particulièrement sur les femmes. . Visible du 9 avril au 24 août 2025.
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