« Après 20 observations du phénomène désormais bien connu du « mirage des Pyrénées », la chaîne de montagnes est apparue avec une netteté remarquable le 17 décembre. Observable plus d’une heure avant le lever du soleil et jusqu’au coucher du soleil. Même si le phénomène se produit assez régulièrement, il est beaucoup plus rare de pouvoir l’observer en plein jour. »
Il identifie les sommets célèbres à plus de 200 km : l’Arbizon, le Pic de Midi de Bigorre, le Pico de la Munia, l’Ardiden, le Marboré, le Vignemale, le Pic Orhy…
Illusions d’optique
Ces photos sont des illusions d’optique. Un phénomène de réfraction optique et thermique bien connu des météorologues. Sur le plan mathématique, il est impossible de voir le Pic du Midi d’Ossau depuis les 104 mètres d’altitude de la plus haute dune de sable d’Europe.
Ces images des Pyrénées ne sont pas vraiment les Pyrénées. C’est un mirage supérieur, une courbure, une déviation de rayons lumineux qui traversent des couches d’air. Pour cela, plusieurs conditions sont requises : pas de nuages sur une distance de plus de 200 km à vol d’oiseau, un air au sol plus froid que lorsqu’on monte dans l’atmosphère, avec une variation de température de 10 degrés entre 0 et 300 mètres d’altitude. « Un phénomène encore produit par des inversions thermiques spectaculaires. Alors qu’il faisait jusqu’à -1,8°C à Pissos dans les Landes, le mercure est monté à plus de 16°C à 616 m d’altitude à Larrau (64), 9°C à Iraty à 1427 m ou près de 5°C au lac d’Ardiden. à 2445 m sur le réseau Météo France », précise Florian Clément.
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