Après avoir été tagué, son portrait a été recouvert d’une plaque sur la fresque lyonnaise. (Photo de Henrique Campos/Hans Lucas/Hans Lucas via AFP)
L’abbé Pierre a été effacé ce vendredi de la célèbre fresque lyonnaise, une semaine après la tenue du comité citoyen qui devait décider du maintien ou non sur la fresque.
Après des semaines de polémiques, la Ville de Lyon a décidé de tirer un trait sur l’abbé Pierre. Comme nos confrères du Progrès ont pu le constater, l’abbé Pierre a disparu ce vendredi de la célèbre fresque des Lyonnais dans le 1er arrondissement de la ville. Une semaine après la tenue d’un comité citoyen qui devait décider du maintien ou non du portrait sur la fresque, la Ville a pris la décision de le retirer.
Depuis les révélations d’accusations d’agressions sexuelles concernant l’homme d’église décédé en 2007, la polémique s’est envenimée. Le 29 septembre, le mot « violeur » a été peint à la bombe sur la fresque lyonnaise avant que son portrait ne soit recouvert d’une pancarte expliquant que la Ville prendrait une décision dans les prochaines semaines.
Qui pour le remplacer ?
C’est désormais chose faite. Un peintre du collectif Cité Création, à l’origine de la fresque qui rassemble de nombreuses personnalités lyonnaises, a retouché le mur, faisant disparaître l’abbé Pierre du tableau. Pour l’heure, personne n’a pris sa place, le peintre dévoilant l’escalier derrière son portrait.
Reste à savoir dans les prochains mois si la Ville décidera de rénover l’ouvrage plus globalement et d’installer une autre personnalité lyonnaise à la place de l’abbé Pierre. L’association Mouv’Enfants avait notamment proposé à la Ville de remplacer l’abbé Pierre par Lucie Aubrac, résistante communiste lyonnaise pendant la Seconde Guerre mondiale.
En tout cas, après avoir décidé de rebaptiser la place Abbé Pierre dans le 9e arrondissement, la municipalité a définitivement tiré un trait sur cette figure lyonnaise accusée de nombreuses agressions sexuelles.
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