Une découverte absolument étonnante à la bibliothèque de Besançon. On a retrouvé des lettres érotiques dans lesquelles on peut lire ce type de phrase : “Tu sais que je donnerais je ne sais quoi tout de suite pour mordre tes cheveux d’or.” Des mots signés Gustave Courbet et des missives jusque-là restées bien cachées aux regards.
Ses pinceaux créés L’origine du monde et sa plume n’en est pas plus sage. Dans ses lettres enflammées, Gustave Courbet, amoureux, passe de « ma charmante Mathilde » à un langage plus cru. “Il l’appelle ma pute bien-aimée.”révèle Henry Ferreira-Lopes, directeur de la bibliothèque municipale de Besançon, qui a pu les lire. « Il expose parfois sa conception de l’art, il est à la recherche d’une femme qui soit à la fois amante et muse« .
Après L’origine du monde et à la mort de l’artiste, la famille Courbet voulut éviter un nouveau scandale et confia cette lourde charge à la bibliothèque de Besançon en faire jurer au conservateur de ne jamais les communiquer. Pendant un siècle, des générations de bibliothécaires ont gardé le secret.
« Nous avons mystérieusement trouvé, posée sur une étagère, une pile de lettres. Il y avait une sorte de note un peu mystérieuse dessus. Lot de lettres d’un personnage célèbre du 19ème siècle. Nous avons pris soin de ne jamais les communiquer », explique Henry Ferreira-Lopes. Ces lettres libertines seront publiées chez Gallimard en mars prochain.
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