l’essentiel
Clémence Aranega, photographe castraise, a eu la bonne idée un dimanche d’automne d’aller immortaliser un coucher de soleil sur les hauteurs du terrain de l’équipe Sidobre Montagne XV, au hameau de Thérondel. La photo fait un carton sur les réseaux sociaux.
Lorsqu’elle a pris la route il y a quelques jours, en direction du hameau de Thérondel à Vabre, Clémence Aranéga ne s’attendait pas à un tel torrent de passion autour de sa photo de terrain de Rugby. Bien, « Je pensais quand même que la photo allait marcher : c’est un visuel qu’on n’a pas l’habitude de voir. Mais c’est surtout sympa d’avoir des témoignages de gens « là-haut », se réjouit le photographe indépendant, qui travaille au service communication de la Ligue de Rugby Occitanie.
C’était un dimanche. « Il y avait de belles couleurs d’automne dans le Sidobre, comme on peut encore les voir en ce moment. J’étais à Castres, et je me suis dit que c’était le moment de monter à Vabre. Il était environ 17h30 et je« J’ai pris la photo à l’aide d’un drone », raconte Castraise, 30 ans, qui avoue l’avoir légèrement retouchée. «J’ai également réalisé une vidéo que j’ai partagée sur Instagram. Ça a dépassé les 16 000 vues, ça marche bien aussi», sourit-elle.
Ancien joueur du Sidobre MontagneCastres rugby olympique éducatif). Dans un texte détaillé et touchant, elle raconte sa « première fois » à Thérondel : « Il y a environ trois ans, j’ai mis les pieds pour la première fois sur ce terrain de rugby isolé, caché dans un coin reculé. J’ai tout de suite été séduit par son caractère unique. Ce stade, perdu au cœur du Sidobre, ressemble à un « terrain du bout du monde ».
« Ce n’est qu’après une marche d’environ 600 mètres, sur une petite route bitumée bordée de quelques maisons, que le paysage s’est ouvert sur une plaine verdoyante en lisière de forêt, offrant une vue dégagée presque infinie où l’horizon se confond souvent avec les nuages et là, j’avais cette sensation étrange et intense d’être au bout du monde.
Un nom qui lui vaudra un nombre important de témoignages. « Quand on arrive, c’est fabuleux, avec l’impression que le temps s’est arrêté. C’est un stade des Montagnols, comme on dit. Ils sont très fiers de leur terrain et de son histoire. Et puis il y a cette traversée qui mène au terrain, unique. « Ce n’est qu’après une marche d’environ 600 mètres, sur une petite route bitumée bordée de quelques maisons, que le paysage s’est ouvert sur une plaine verdoyante en lisière de forêt, offrant une vue dégagée presque infinie où l’horizon se confond souvent avec les nuages et là, j’avais cette sensation étrange et intense d’être au bout du monde.
« Ce pitch, sans artifices modernes, semble intemporel. Les lignes de touche, parfois imprécises, s’étendent sur des herbes robustes et légèrement sauvages. D’un côté, une « tribune » naturelle, perchée sur un rocher, permet aux spectateurs de dominer le terrain. D’autre part, des bancs en granit font office de tribunes officielles. Ici, le rugby est ancré dans le paysage ; […] Au fond, ce « pays du bout du monde » m’a inspiré comme peu d’autres endroits. Dans mon objectif, je retrouve à chaque fois cette émotion particulière. Ici, le rugby se joue dans un esprit qui semble embrasser la nature elle-même, où chaque rencontre, chaque match devient une aventure au grand air. Pour cela, il fallait une photo pour raconter l’histoire.
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