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Don exceptionnel d’un tableau au musée Goya de Castres par les Laboratoires Pierre Fabre

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Mardi 12 novembre, le musée Goya de Castres a reçu une donation exceptionnelle des Laboratoires Pierre Fabre, une huile sur toile de Santiago Rusiñol y Prats, témoignant ainsi des liens privilégiés qu’entretient le musée avec l’entreprise tarnaise.

“C’est une vieille tradition” a rappelé le maire de Castres Pascal Bugis, rappelant que les laboratoires Pierre Fabre avaient déjà fait don d’œuvres d’art au musée Goya, citant notamment “Le Christ servi par les anges” de Francisco Pacheco. Et la « bienveillance » de cette entreprise « pour le musée de la ville qui l’a vue naître » s’est encore manifestée ce mardi 12 novembre.

Le Musée d’Art Hispanique a en effet reçu une donation exceptionnelle des Laboratoires Pierre Fabre : le Jardín de Sant Just d’Esvern, une huile sur toile de Santiago Rusiñol y Prats datée de 1930. L’œuvre est exposée au public à partir de ce mercredi 13 novembre. à côté d’un autre tableau de ce peintre catalan « La Cour des Orangers », formant ainsi un magnifique diptyque émanant d’un artiste incontournable en Espagne de la première moitié du XXe siècle.

Un peintre « admiré par Picasso »

“Le jardin était sa marque de fabrique”, a déclaré Joëlle Arches, conservatrice et directrice du musée Goya, qui a rappelé le parcours de Santiago Rusiñol y Prats, peu connu en mais “admiré par Picasso” et qui est l’un des grands maîtres de l’art. Le modernisme espagnol, mouvement d’origine catalane s’inscrivant dans le courant Art Nouveau entre 1880 et 1930. Ce tableau est un véritable enrichissement pour notre collection.

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Cette donation s’inscrit dans le cadre du partenariat entre la Ville de Castres et les Laboratoires Pierre Fabre et fait suite à l’exposition au printemps dernier de la collection personnelle d’œuvres d’art de Pierre Fabre présentée au Musée Goya entièrement rénové. “M. Pierre Fabre, attaché à sa ville et à son musée, aurait apprécié ce nouvel écrin”, ajoute Pascal Bugis.

Eric Ducournau, le directeur général du groupe pharmaceutique et dermo-cosmétique tarnais, a rappelé « la relation forte » entre l’art et Pierre Fabre.

 
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