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des photographies incroyables au service de la nature

Ce concours est devenu « un témoignage poignant de l’impact de l’Homme sur la planète »

Directeur des Éditions Biotope, qui publient depuis huit ans la version française du beau livre (100 photos au total) qui accompagne chaque année les résultats du concours (1), Jean-Yves Kernel insiste sur ce côté militant de plus en plus prégnant : « L’objectif de ce concours n’est pas seulement d’étonner, mais de sensibiliser et de nous confronter à la réalité. Depuis des années, nous ressentons dans le photojournalisme un engagement de plus en plus pressant et engagé en faveur des dommages environnementaux. En soixante ans, le concours a évolué : d’hommage aux merveilles de la nature, il est devenu un témoignage poignant de l’impact de l’Homme sur la planète. »

Émotion

L’image qui magnifie, l’image qui témoigne et dénonce. « C’est sa force, poursuit Jean-Yves Kernel. A travers l’émotion que peut procurer une photo, on envoie un message. Et une image peut être à la fois esthétique et informative. »

Beauté (ces millions de têtards remontant une rivière canadienne, ce lynx de l’Amour qui s’étire au soleil…), douceur (un bébé macaque dormant sur sa mère entre deux tétées), violence (le combat entre un anaconda et un caïman dans un marais brésilien ) et bien d’autres photos aussi surprenantes qu’émouvantes… La promotion 2024 du concours Wildlife tient une fois de plus toutes ses promesses. A découvrir dans le livre des Éditions Biotope.

« Photographe animalier de l’année 2024 : Les plus belles photos nature »éd. Biotope, 160 p., 34 €.


Catégorie : les animaux et leur environnement. « Frontière du Lynx » : en Russie, Igor Metelski surprend un lynx s’étendant sur la neige, au coucher du soleil. Il aura fallu six mois de patience au photographe pour obtenir ce cliché.

Igor METELSKIY/Photographe animalier de l’année 2024


Grand Prix réservé aux photographes de 15 à 17 ans. Les collemboles et les myxomycètes sont deux des sujets de prédilection de l’auteur en macrophotographie. Il a trouvé ce sujet dans une forêt près de Berlin.

Alexis TINKER-TSAVALAS/Photographe animalier de l’année 2024


Catégorie : photojournalisme. Une poudre nouvellement développée peut être colorée pour être utilisée sur des matériaux tels que la corne de rhinocéros ou l’ivoire d’éléphant afin de révéler des impressions, ce qui était impossible jusqu’à récemment. Cette technique permet de lutter contre les trafiquants. Ici, un technicien travaille dans l’unité spécialisée de l’aéroport d’Heathrow, à Londres.

Britta JASCHINSKI/Photographe animalier de l’année 2024


Catégorie : comportement des mammifères. Parc national de Wilpattu, Sri Lanka. Ce bébé macaque toque allaitait joyeusement le lait de sa mère. C’était tellement détendu qu’il s’est presque endormi.


Catégorie d’oiseaux. Un faucon pèlerin chasse le papillon en Californie, aux États-Unis. Jack Zhi s’est rendu plusieurs fois au même endroit pendant huit ans pour capturer ces oiseaux au vol extrêmement rapide, à plus de 300 km/h.

Jack Zhi / Photographe animalier de l’année 2024


Catégorie : Comportement : Invertébrés. Carnarvon, Australie. Lorsque les abeilles Amegilla de Dawson émergent au printemps, les femelles sont entourées de mâles qui rivalisent pour s’accoupler avec elles. Après l’accouplement, la femelle creuse un terrier où elle pondra ses œufs sur les réserves de pollen qu’elle a préalablement amassées. Les larves s’y développeront et se nymphoseront, avant d’émerger à leur tour au printemps suivant.

Georgina Steytler/Photographe animalier de l’année 2024


Catégorie de comportement : amphibiens et reptiles. Parc national du Pantanal, Brésil. Un anaconda jaune s’enroule autour de la gueule d’un caïman yacare, malgré des apparences apparemment calmes, le combat a été acharné.

Karine Aigner, Photographe animalier de l’année 2024

 
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