NARRATIF – Aujourd’hui oubliée, la pratique de la photographie posthume était courante au XIXème siècle. Des photos troublantes réunies dans l’exposition « Les immortels » présentée à Paris depuis le 30 octobre.
À l’ère de l’image reine, où tout est sujet photographique, s’il y a une chose à laquelle on ne pense plus«immortaliser»au moins ouvertement, c’est bien la mort. Plus précisément le corps du défunt qui vient de rendre son dernier souffle. Cependant, c’est dans la seconde moitié du XIXe siècle et le début du 20e siècle une pratique courante née avec l’invention de la photographie. Un échantillon des centaines de portraits post-mortem rassemblés par l’artiste strasbourgeois Hervé Bonhert est aujourd’hui exposé chez la libraire Alain Brieux à Paris jusqu’au 14 décembre dans le cadre du festival PhotoSaintGermain.
Comme ces images de défunts, dont la plupart dorment dans les greniers avant d’être échangés entre collectionneurs, sont inquiétantes à nos yeux. Aux visiteurs qui se sentent un peu “voyeurs”Philippe Baudouin, commissaire de l’exposition «Les Immortels»des réponses qu’on devrait plutôt voir “un hommage à la vie”. « Pourquoi considérons-nous ces images…
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