France 2 est venue réaliser un grand reportage à Nîmes il y a quelques mois. La journaliste et réalisatrice Hélène Gautier s’est intéressée à Luc Tangorre. Elle a tourné avec son équipe dans le Gard, mais aussi à Marseille et dans la région lyonnaise. Les deux épisodes des documentaires, présentés dans l’émission « Au bout de l’enquête » de Marie Drucker, seront diffusés demain samedi 18 janvier, à partir de 14 heures sur France 2. Les docus sont intitulés «Luc Tangorre la force du déni« .
Une plongée dans la vie criminelle du violeur en série des quartiers sud de Marseille à la fin des années 70 et au début des années 80. Une série d’abus contre des jeunes femmes avec un mode opératoire similaire. Après des mois d’enquête, Luc Tangorre, dont le principal trait de caractère est de toujours nier, est arrêté puis condamné en 1983 par la cour d’assises des Bouches-du-Rhône. Un comité de soutien très efficace parvient à lui accorder une grâce présidentielle partielle. Une fois dehors en 1987, on reparlera rapidement de lui dans la rubrique actualité. Il fut mis en examen puis condamné par la cour d’assises du Gard pour le viol de deux touristes américains lors de la Feria de Pentecôte de 1988… C’est la section de Recherches de Nîmes qui confondit le violeur des touristes américains, avec un redoutable juge d’instruction, Christian Lernould, comme pilote de l’affaire, qui a marqué à jamais la juridiction nîmoise. Des viols que Luc Tangorre a contesté et conteste encore malgré les deux sanctions pénales successives.
Tangorre a purgé sa peine après sa condamnation aux Assises du Gard et a été libéré au début des années 2000. Il a ensuite été mis en cause et sanctionné pour agressions sexuelles sur mineures alors qu’il était en vacances au Grau-du-King.
Pendant près de deux heures, les documentaires de France 2 décortiqueront « les dossiers », Tangorre avec les enquêteurs de l’époque, les avocats….
