Les joueurs eux-mêmes sont confus. “On n’y comprend pas grand chose”, a déclaré Antoine Dupont ce vendredi 17 janvier au sujet du fonctionnement de la Coupe d’Europe de rugby à deux jours du dernier match de la phase de groupes au Stade Toulousain contre Leicester.
« Les matchs de poules de cette Champions Cup sont extrêmement importants pour la suite, quand on voit l’impact que peut avoir le classement sur le fait de recevoir (lors des) phases finales, même si on n’y comprend pas grand chose. la façon dont les équipes sont classées », a déclaré le demi de mêlée en conférence de presse.
“On a du mal à trouver une logique, mais il faut s’y plier”, a-t-il dit, alors que Toulouse pourrait finir à la deuxième place de son groupe s’ils ne font pas mieux que l’UBB, opposé aux Sharks sud-africains. Une deuxième place permettrait aux champions en titre d’accéder aux huitièmes de finale, mais d’accéder aux quarts de finale.
“On n’a aucun pouvoir là-dessus, on essaie de se concentrer sur nous-mêmes, d’être le meilleur possible mais c’est vrai qu’on a du mal à y voir clair sur cette compétition et je pense que nous ne sommes pas les seuls”, a relevé Antoine Dupont.
-Avant de recevoir Leicester (dimanche, 16h15), Toulouse est deuxième (14 points), à un point de l’UBB (15 pts), après avoir perdu le point de bonus offensif lors d’une épuisante victoire à Durban la semaine dernière. (20-8). Un match joué sous la chaleur et l’humidité sud-africaines au cœur d’un parcours inédit pour les Toulousains, pas vraiment du goût de l’arrière Thomas Ramos.
« On voyage un jour, trois avions, pour jouer 80 minutes, pareil au retour pour rentrer à la maison, on n’est pas les premiers à l’avoir fait mais ça mène à quoi ? C’est vraiment la question que je pose», a-t-il déclaré. « Ils réfléchissent beaucoup en ce moment à la protection des joueurs, mais est-ce qu’on protège les joueurs avec des voyages comme celui-là ? Je ne sais pas », a-t-il demandé.
De retour à Toulouse lundi, les champions de France ont connu « pas mal d’affections grippales et de problèmes gastriques, selon leur entraîneur Ugo Mola. On a eu un peu des problèmes en série, mais ni plus ni moins que ce que les autres ont vécu, sauf que quand on le vit soi-même, on trouve ça très douloureux. »